La compétition s’annonce serrée dans la poule C encore appelée « groupe de la mort ». A première vue, rien ne laisse entrevoir les équipes qui passeront au second tour du tournoi.
De l’avis des observateurs du ballon rond, le groupe C est la poule la plus relevée. Aucune équipe pour l’heure ne peut prétendre avoir le titre foncier pour le second tour. Tout se jouera sur le terrain. Certains analystes encore parlent de « groupe de la surprise ». Il faudra attendre l’issue des premiers matchs pour se faire une idée de la suite de la compétition. Les différentes sélections présentent chacune des forces et quelques failles.
Forces des adversaires des Lions Indomptables
Le premier adversaire du Cameroun est la Guinée. Le Syli National a à son actif, 14 participations à la CAN. Finaliste à la CAN de 1976, les poulains de Kaba Diawara ont atteint le second tour à la CAN 2021 organisée au Cameroun. Il se dit des joueurs Guinéens qu’ils sont très résistants et combatifs, avec une attaque très moderne menée par Sehnou Guirassy, sociétaire de VfB Stuttgart( 17 buts en 14 matchs). De quoi faire peur aux adversaires. L’équipe peut aussi compter sur son capitaine l’expérimenté Naby Keita, sociétaire de Liverpool, en Angleterre.
Le Sénégal, équipe tenante du titre est à prendre au sérieux. Désireuse de récidiver comme à la dernière CAN au Cameroun, elle met tout en œuvre pour aboutir à ses fins. Avec 16 participations à la CAN, 3 fois finaliste ( 2002, 2019, 2022) et une fois vainqueur, les poulains d’Aliou Cissé veulent encore ramener le trophée à la maison. La force des Lions de la Teranga repose sur la hargne de son coach, capacité à jouer un football offensif et discipliné.
« Vous savez que le Sénégal a couru depuis longtemps derrière ce trophée avant de l’avoir. Depuis qu’ils ont eu ce trophée au Cameroun, l’équipe s’est renforcée, elle est aguerrie, dotée d’une force mentale extraordinaire. L’expérience est là, la hargne surtout de son coach Aliou Cissé qui a un esprit de gagneur», a affirmé Ibou Barry, journaliste sportif chez nos confrères d’ Africa24 TV.
La Gambie est une force émergente du football africain. Classé 26e en Afrique, la force des scorpions de Gambie réside dans la science de son coach en la personne de Tom Sainfiet. Pour avoir entraîné en Côte d’Ivoire, Egypte, Namibie, Zimbabwe, Ethiopie, Nigeria, Malawi, Togo, ce dernier possède une énorme expérience en Afrique. En plus de la connaissance du coach, la Gambie peut compter sur certaines individualités tels que son capitaine Omar colley et son attaquant vedette Musa Barrow. Rappelons que la Gambie est à sa 2e participation. La première était au Cameroun en 2022, les scorpions avaient été éliminés en quart de finale. A ce tournoi, ils avaient rencontré la Mauritanie, la Tunisie et la Guinée.
Faiblesse des forces en présence
La plus grande faiblesse de la Guinée comme depuis longtemps est sa défense selon certains analystes du ballon rond. Ce secteur continue d’inquiéter malgré des renforts. A ceci s’ajoute une forme de Naby Keita dépendance qui s’est installé dans cette équipe. A chaque fois qu’il est cadenassé, l’équipe sombre. Ceci peut s’avérer préjudiciable.
L’une des faiblesses des Lions de la Teranga est la dépendance excessive à certains joueurs clés tels que Sadio Mané, le défenseur et capitaine Kalilou Koulibali, et le milieu de terrain d’Everton Gana Guey. Les deux premiers ont migré de la Bundesliga et de la première League pour l’Arabie saoudite. Synonyme de baisse de volume de jeux.
Classée 26e nation, la Gambie est la moins expérimentée du groupe. Elle fait face à de multiples épreuves qui peuvent sacquer leur compétition. D’abord confrontée à l’épineux problème de primes, les scorpions ont boycotté l’entraînement de mardi dernier. Ce geste maladroit a provoqué le courroux des supporters. Devant atterrir hier à Yamoussoukro, la team de Gambie a dû rebrousser chemin après 9 minutes de vol. Ceci dû à une panne technique du gros oiseau volant. Selon la fédération gambienne de football dans son communiqué, l’examen préliminaire a diagnostiqué une perte de pression d’oxygène dans la cabine.
Blaise Ngagning Kiam
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