By Depuis le déclenchement de l’affaire de la sextape impliquant la footballeuse Gaëlle Eganamouit, la ministre de la Promotion de la femme et de la famille, Marie Thérèse Abena Ondoa ne s’est pas encore exprimée pour donner sa position. Pour dire si elle approuve ou non cette abomination. Un peu comme elle l’a fait au cours d’un point de presse le mercredi 23 juin 2021 dans le cadre de l’affaire de sextape impliquant le promoteur de Radio sport info (Rsi), Martin Camus Mimb, aujourd’hui derrière les barreaux.
Certains me diront qu’elle laisse la justice camerounaise faire son travail. Je suis d’accord. Mais elle pouvait également laisser cette même justice faire son travail dans le cadre de l’affaire Mimb.
Je suis quand-même étonné de ce silence radio. Alors que la sextape de Gaëlle est certainement en train de faire des ravages au sein de plusieurs familles qui l’ont regardé. Quel parent jouissant de toutes ses facultés mentales, après avoir regardé ces vidéos, va encore encourager sa fille à pratiquer le football professionnel? Ou à avoir Gaëlle Enganamouit comme modèle de réussite ?
Il est pourtant possible de réussir dans le football sans se livrer à ce genre de blasphème. Il faut donc que la Ministre fasse une sortie pour rassurer ces jeunes filles qui rêvent d’un avenir glorieux dans le football, mais qui ont le moral en morceau après la publication de la sextape de Gaëlle.
La ministre devrait rappeler que ces pratiques contre-nature sont condamnées par la loi de notre pays et par Dieu. Et rappeler les articles du Code Pénal et les versets bibliques qui le disent.
Certains me rétorqueront qu’elle est certainement en train de collecter toutes les preuves nécessaires avant de faire une sortie médiatique. Quel genre de preuves a-t-elle encore besoin ? Les vidéos sont là. Elles circulent depuis. La Ministre aurait pu s’exprimer dessus depuis la semaine passée avant que la concernée ne quitte le pays selon certaines sources.
C’est quand-même curieux tout ça. Aucune dirigeante d’un parti politique ne lève le petit doigt pour exprimer son mécontentement. Pas de sortie d’un dirigeant d’une organisation de la société civile. Non. Tout est normal.
Sur les réseaux sociaux, les mêmes qui ont demandé, avec force et détermination l’emprisonnement du journaliste sportif, trouvent quand-même des mots doux aujourd’hui pour justifier l’acte commis par la footballeuse et sa copine. Quand il s’agissait de Martin, ils étaient tous en transe comme des petits démons jetés dans un cours d’eau béni.
Aujourd’hui, ils nous parlent du choix de vie. De la vie privée. Que sais je encore ? Donc vous avez choisi de crucifier un pêcheur et d’épargner un autre en fonction de vos orientations sexuelles et intérêts hein ? Quel égoïsme ! Pour cela, je sors le carton rouge sur vous.
Didier Ndengue
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