L’incident qui s’est produit au cours d’une riposte des soldats camerounais le 14 février 2020, dans le village Ngarbuh dans la région du Nord-ouest, a causé la mort de cinq civils dont une femme et quatre enfants. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement camerounais l’a confirmé hier pendant son point de presse.
René Emmanuel Sadi a saisi l’occasion pour tirer à boulets rouges sur ceux qui ont fait circuler « des images d’une cruauté insoutenable », dans les médias sociaux le 15 février. Celles-ci montrent « des corps calcinés, tout en indiquant qu’il ne s’agissait là que d’un reflet du massacre des populations, perpétré la veille, au village Ngarbuh», par l’armée camerounaise. Yaoundé a formellement démenti « ces allégations outrancières et mensongères » visant à ternir l’image des forces de défense et de sécurité.
D.N.
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