Selon la presse parcourue par l’institution internationale, 22 personnes été tuées le 14 février dans ce village du Nord-ouest du Cameroun. Faux, selon le ministre de la défense, Joseph Beti Assomo.   
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Morts de Ngarbuh: les chiffres qui décrédibilisent l’Onu

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Selon la presse parcourue par l’institution internationale, 22 personnes été tuées le 14 février dans ce village du Nord-ouest du Cameroun. Faux, selon le ministre de la défense, Joseph Beti Assomo.    

Des civils ont été tués le 14 février au cours d’un affrontement entre l’armée camerounaise et des terroristes sécessionnistes dans le village Ngarbuh, situé dans la région du Nord-ouest du Cameroun. Le ministre délégué de la Présidence, chargé de la défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, dans un communiqué rendu public le 17 février, rapporte que « les forces de défense en opération de reconnaissance dans ladite localité, ont été prises à partie par les terroristes sécessionnistes ayant transformé une habitation de la localité en place forte, véritable base logistique de marchandises illicites, d’armement et de munitions de divers calibres, de stupéfiants et amulettes ».

La riposte s’est soldée par la neutralisation de 7 terroristes et bandits, selon le ministre de la défense. Au cours des accrochages, poursuit-il, « un incendie s’est déclaré dans la fortification des terroristes installée dans la même habitation, provocant des explosions, avant de se propager aux habitations voisines ».

« L’incendie aurait fait 5 victimes, dont une femme et 4 enfants, bien loin du prétendu massacre relayé dans les réseaux sociaux», s’indigne le Mindef.

L’Onu manipulée par les fake news

L’Onu de son coté, parle de 22 personnes tuées « selon les informations rapportées par la presse ». Son secrétaire général, Antonio Guterres, par la voix de son porte-parole, ne dit pas dans quels médias il tire ces chiffres formellement démentis par le ministre de la défense, un homme de terrain.

Depuis un certains temps, plusieurs journalistes (qui ne vont pas au front), propagandistes et activistes, font dans la supputation et la manipulation des masses. Leurs publications « tentent de dépeindre nos Forces de défense et de sécurité sous les pires traits négatifs et aux antipodes de leur professionnalisme internationalement reconnu. Elles tentent également de détériorer le solide lien armée-Nation bâti au fil des temps. En vain », écrit Beti Assomo.

Se référer aux informations relayées par les détracteurs de l’armée, et ignorer les informations crédibles des hommes de terrain, c’est accepter volontairement de se faire manipuler et de décrédibiliser son institution.

Didier Ndengue

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