Pour la 3ème édition de son projet « Excellence Dafra », la représentation nationale du laboratoire pharmaceutique belge organise, du 10 mai au 29 juin 2023, un concours scientifique en faveur des apprenants de l’Ecole des sages-femmes de la capitale économique camerounaise.
Près de deux mois. C’est le temps que se fixe le top management de Dafra Pharma pour exécuter la 3ème édition de son projet « Excellence Dafra » au Cameroun. Le choix s’est porté cette année sur les apprenants de l’Ecole des sages-femmes de Douala. Le top départ du concours visant à développer la culture de l’excellence dans la formation médicale a été donné ce mercredi 10 mai 2023. Jusqu’au 29 juin prochain, les étudiants de 2ème et 3ème année de formation sages-femmes et maïeuticiens s’affrontent sur les questions portant sur « la connaissance médicale et la culture générale », précise le comité d’organisation.
Sous le regard bienveillant d’un jury constitué d’enseignants de l’école et des membres de Dafra, les étudiants vont compétir dans deux catégories : la communication scientifique et le concours d’éloquence. « Le projet Excellence Dafra est une ouverture sociale et intellectuelle de Dafra Pharma vers le monde estudiantin médical. L’Ecole des sages-femmes de Douala est la première école à bénéficier du projet », martèle Gildas Nzeunga Ndinou, superviseur de Dafra Pharma à Douala.
L’initiative a été bien accueillie par la direction de l’école bénéficiaire. « C’est mon rôle en tant que pédagogue, de relever les intérêts de cette activité. Sur le plan scientifique, elle va permettre aux étudiants d’approfondir les thèmes de leurs sujets de recherche. Prioritairement les étudiants de niveau 3, qui sont déjà au niveau du protocole de recherche. D’ici octobre, ils vont présenter leurs travaux scientifiques. Le concours va également permettre aux étudiants des niveaux 2 et 3 de mieux s’approprier leur thèse de mémoire et de les enrichir », explique, toute émue, la directrice de l’Ecole des sages-femmes de Douala, Dr Laure Eddie Mbome.
Mortalité néonatale et infantile
Au-delà des récompenses prévues pour les meilleurs, la compétition aura un rôle prépondérant sur l’avenir de cette cuvée composée de près de cinquante apprenants sages-femmes et maïeuticiens. A partir des rudiments distillés par les professionnels du métier, ils devront contribuer à la lutte contre les maux qui gangrènent leur corporation. Notamment la corruption, le trafic et vente illégale des médicaments, la mortalité néonatale et infantile, etc.
Le représentant du délégué régional du ministère de la Santé publique dans la région du Littoral Noël Matouke rapporte qu’en 2020, sur 1000 naissances, l’on a enregistré 48 décès de moins d’un an. 28 enfants de moins de 28 jours sur 1000 naissances ont trépassé. La même année, l’on dénombre 669 décès sur 100 000 naissances vivantes. Ce qui équivaut à 2 décès par jour.
Didier Ndengue
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