Je n’éprouve aucun sentiment amène pour Djamel Belmadi, encore moins pour les spectateurs algériens, en osant croire que leur comportement de hooligan n’est pas l’ADN de tous. La FIFA devrait d’ailleurs sanctionner ce genre de pratiques sortant tout droit de la préhistoire.
Cet entraîneur a également dégringolé de mon estime quand il a osé dire qu’il n’a fallu que 10 secondes pour que le match bascule. Il ne sait donc pas compter, car il n’a fallu qu’une seule seconde pour que la déviation de Toko scelle le sort de d’Algérie. On comprend mal ces excuses qui visent à ternir la bravoure héroïque des Lions. On comptabilise les tirs sur les poteaux, les duels gardien- attaquant en 1 contre 1, ou tout autre subterfuge. Des jérémiades de mauvais perdants qui étalent un manque de fair-play indigne d’une équipe deux fois championne d’Afrique.
Les supporters algériens sont pourtant arrivés à Douala en manifestant une inconduite notoire; comme drogués, c’est une ruée de vert- blanc qui s’est déversée ce vendredi dans les rues de Bonanjo et Akwa. Les Camerounais ont alors interprété cette joie un peu trop débordante comme tout juste la manifestation d’une liesse d’avant- match. Les excès sont vite arrivés pourtant, allant jusqu’à enfreindre la sécurité des vols. Certains au retour, ivres-morts étaient couchés sur le tarmac à attendre leur vol, méprisant toutes les consignes et les agents de service.
Un comportement que l’on ne se serait pas permis en Algérie où, sous toute réserve de la véracité des informations que nous détenons, nos joueurs et supporters auraient été obligés de se planquer au stade pour éviter des actes de vendetta jusqu’à 01h00 du matin. Le slogan de « l’amitié par le sport » cher au CISM est ici, une vue de l’esprit!
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