Il sera difficile pour un enfant insensé d’écouter et de comprendre les paroles de la sagesse. Il ne supporte non plus la présence des vieux sages. Ces bibliothèques qui s’expriment généralement en parabole. Qui emploient des paroles de sagesse pour bâtir et conduire une prospérité solide à bon port. A la terre promise.
Un vieux sage prône la paix autour de lui et ne liquide pas les richesses familiales. Il a plus d’un tour dans son sac pour combattre les ennemis qui veulent arracher ces biens obtenus au bout de plusieurs décennies de bataille, d’incompréhension, d’intimidation et d’humiliation. Il a pris ces coups sans se plaindre parce qu’il sait que ce qu’il construit est plus grand que ce que les charognards brandissent à longueur de journée à son peuple.
Les saintes écritures nous apprennent que Moïse a pris des coups durs pour délivrer le peuple d’Israël de ses ennemis. Le peuple pour qui l’oint de Dieu bataillait ne comprenait pas sa mission. Mais il savait quand-même que Moïse avait toujours la victoire sur ses ennemis. Dans le livre d’Exode, « Moïse dit à Josué: Choisis-nous des hommes, sors, et combats Amalek; demain je me tiendrai sur le sommet de la colline, la verge de Dieu dans ma main ». Le livre de Josué ajoute que « lorsque Moïse élevait sa main, Israël était le plus fort; et lorsqu’il baissait sa main, Amalek était le plus fort ».
Moïse était fort avancé en âge, mais ses mains de devaient jamais se baisser au front. A un moment, ses mains étaient fatiguées, il fallait donc trouver une solution pour avoir la victoire sur les ennemis du peuple. Pour résoudre cette équation, la Bible nous dit que « Aaron et Hur soutenaient ses mains, l’un d’un côté, l’autre de l’autre; et ses mains restèrent fermes jusqu’au coucher du soleil.…» Et le peuple d’Israël eut la victoire sur Amalek.
Si les médias sociaux existaient à l’époque, Amalek et son armée auraient certainement eu la merveilleuse idée de véhiculer les fausses nouvelles pour dire au peuple d’Israël qu’il est le « Messie » qui devait revenir. Et si la démocratie occidentalisée chez nous en Afrique existait au temps de Moïse, la couche de la population qui ne comprenait rien à sa mission allait demander sa démission, oubliant que c’est le Créateur qui met en mission et c’est encore lui qui a le pouvoir de rappeler son oint. Parce que Dieu est souverain, toute chose arrive en son temps.
Sur le cas précis du Cameroun, nous avons remporté toutes les batailles grâce à la touche magistrale du président de la République Paul Biya. Les ennemis du Cameroun, qui font des calculs sur nos richesses, n’ont pas fait de cadeau à ce monsieur depuis son accession à la magistrature suprême en 1982. Sa rigueur, son patriotisme et sa soif de délivrer notre pays du joug colonial, dans la légalité, ne lui attirent que des ennuis.
Avant, ses détracteurs nous faisaient croire qu’il est le principal ennemi de son peuple, l’homme à abattre, mais la nature ne fait que lui donner raison. Quelques petites questions pour les enfants sages : Qui est-ce qui a diversifié de partenaires ? Qui est-ce qui a fait perdre le sommeil à la France et aux Etats-Unis au Cameroun ? Qui est-ce qui lutte pour qu’aucune portion de notre territoire ne soit cédée à l’ennemi ? Qui a préservé notre sous-sol jusqu’à ce jour ? Qui est-ce qui ne prône que la paix et le vivre-ensemble depuis 82? La réponse est : Paul Biya. A cause de son âge avancé, je pense que le peuple Camerounais a plusieurs raisons de continuer à soutenir les mains du chef de l’Etat jusqu’à la victoire finale sur tous nos ennemis. S’il y a la démocratie et les libertés qui vont avec, inventées par l’homme, il y a aussi l’oint de Dieu. Et l’un est plus sacré que tout le reste.
Excellent week-end à tous !
Didier Ndengue
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