Ce riz 100% camerounais cultivé à l’Extrême-Nord du pays est l’une des plus belles découvertes de la deuxième édition de la Foire Internationale des Affaires et du Commerce de Douala (FIAC 2023).
Ce risotto existe en trois qualités : au poulet, à la viande et au poisson. Une inspiration de Delphine Gouskro, Directrice général de Sotrapa (Société de transformation des produits agro-alimentaires). « Valorisons nos produits en consommant 100% naturels et camerounais », lance celle qui cumule 32 ans d’expérience dans la transformation des produits agro-alimentaires. Le risotto de Diamaré est considéré comme la star de son stand à la FIAC 2023. « Je le fais avec du riz de Yagoua. J’ajoute un plus. Le risotto est à la viande, au poisson et au poulet avec toutes les épices ».
Sa cuisson est simple. « Vous chauffez l’huile alimentaire de votre choix, vous versez le contenu du sachet du riz dans la marmite, vous remuez le mélange pendant 5 minutes. Ensuite vous ajoutez deux à trois verres d’eau et vous laissez cuire 15 à 20 minutes, votre riz est prêt », explique Delphine Gouskro.
Le consommateur est libre d’y ajouter les condiments de son choix pendant la cuisson, « sinon c’est déjà complet», insiste l’entrepreneure. A côté du risotto, l’on retrouve du foleré en granulé, en sirop et en jus. Le stand comporte également du thé et du café de kinkeliba naturels et aromatisés ; de la poudre de baobab, des granulés de gingembre et la poudre de gingembre, les biscuits, les croquettes, de la farine de patate, du piment nature et aromatisé.
« Nous valorisons nos produits locaux. Au Cameroun, nous sommes riches. Nous avons beaucoup de choses, pourquoi ne pas consommer ce qui est à nous ? Que les autres viennent aussi acheter chez nous comme nous achetons aussi pour eux », invite Delphine Gouskro.
Tous les ingrédients de ses produits proviennent de sa région natale. « Si chaque région valorise ses produits locaux, on n’aura pas besoin des autres. On atteindra notre autosuffisance alimentaire», soutient-t-elle.
Avant, se souvient Delphine Gouskro, « je transformais de façon artisanale. Maintenant j’ai une unité de production. J’ai reçu une subvention du fonds covid qui m’a permis d’avoir quelques machines, je me bats avec ». L’entreprise emploie 12 personnes. Mais quand « la période de production approche, je fais venir les gens pour donner un coup de main à mes collaborateurs ».
S.K
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