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23e Jeux Universitaires : des femmes leaders de l’Adamaoua sensibilisent sur le maintien des filles à l’école

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A l’initiative de Family Club avec l’appui matériel de UNFPA, la Sénatrice Rdpc Dr Inna Saamomsa et d’autres leaders locales ont animé une causerie éducative ce mercredi 3 mai 2023.

Le projet « Play for Vaccine » a offert un déploiement monstre en faveur des bonnes pratiques sociales au village des Jeux universitaires 2023. Dans le bus, Family Club a invité les femmes leaders de l’Adamaoua à entretenir des jeunes filles et femmes sur l’importance de l’éducation. La causerie éducative avait pour thème : « maintien des filles à l’école et promotion de la santé au Sahel ». Le panel femme était constitué de la Sénatrice Rdpc, Dr Inna Saamomsa, Chargée de cours à l’Université de Ngaounderé ; Madame Sinda Sanda epse Mial, Cheffe d‘antenne régionale de l’Agence du Service civique national de participation au Développement ; Bebbe Sidonie, Cheffe du Centre multifonctionnel de promotion de la Jeunesse de Ngaoundere 3 ; Sinda Rosalie, Cheffe du Centre multifonctionnel de promotion de la jeunesse de Ngaoundere 1, Salamatou Adamou, Responsable de communication de risque et engagement communautaire de l’Association Camerounise pour le marketing social (ACMS).

Toutes ces femmes ont partagé leur expérience de la vie. Elles ont invité les filles à plus d’engagement à l’école, à plus de résilience et surtout à savoir saisir les opportunités.

L’éducation libère la femme

Selon le Dr. Inna Saamomsa, « les filles ne doivent pas oublier que l’école libère. Apprenez, faites-vous former, restez le plus longtemps à l’école pour être parmi les meilleurs de votre génération. Pour réussir et s’imposer, il faut être 10 fois plus fortes que les garçons, sinon, on ne vous respectera jamais. Soyez résilientes aussi, ce ne sera pas toujours facile. Les autres auront toujours l’impression que vous n’êtes jamais à votre place, justement parce que la place où les gens sont plus contents de vous voir, c’est à la cuisine », lance la Sénatrice tout en demandant à ses jeunes sœurs d’être utiles. « Je ne vous demande pas d’être des femmes désagréables, invivables sous prétexte que le monde a changé ou que vous avez fréquenté. Ce n’est pas ça. L’école n’empêche personne de vivre sa vie familiale de manière harmonieuse, bien au contraire, elle facilite la compréhension des enjeux qui entourent notre vie » ajoute –elle.

La Cheffe d’antenne régionale de l’Agence du Service a appelé ses sœurs à plus de civisme et de participation. Il ne faut pas attendre les opportunités sur place, il faut savoir les créer aussi. « Le pays a besoin de tous ses enfants, les femmes en font partie. Étant encore jeunes, vous devrez vous engager dans le volontariat au même titre que les garçons. Cela participe de la formation et ouvre l’esprit », lance Madame Sand a Sinda.

Pour être complet dans la formation de la fille du Sahel, Family Club a invité la Commission nationale anticorruption (Conac), aux échanges des dames. Jacques Tchenem Vandou de la cellule de communication de la Conac a présenté des services de la structure qui l’emploie en invitant les jeunes et les femmes à faire confiance à l’organisme. « La Conac est au service de tout le monde. Si vous êtes victime ou êtes au courant des cas de corruption, n’hésitez pas à les dénoncer ».

S.K.

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