Les jeunes camerounais défilant le 11 février. Photo: @archives
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11 février 2023 : les jeunes de Douala répondent à Paul Biya

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Ils relèvent quelques manquements du message du chef de l’Etat Paul Biya du 10 février 2023 à l’occasion de la 57ème édition de la fête de la jeunesse.

Douala ce 11 février 2023. Place du défilé à Bonanjo, dans le 1er arrondissement de la capitale économique camerounaise. Les jeunes réagissent au message du président de la République du 10 février, à l’occasion de la fête de la jeunesse. « Ce discours est  le discours d’un papa à ses enfants. C’est vrai qu’on s’attendait à ce qu’il nous éclaire plus sur certaines zones d’ombres que certains jeunes ont aujourd’hui, notamment le chômage, l’oisiveté, etc. Malheureusement, comme toujours, c’est l’entrepreneuriat qui prime et les jeunes doivent se débrouiller seuls pour trouver une suite à leurs différents problèmes », explique Seh Endene, enseignant au collège Alfred Saker, à Douala.

Pour Christ Benoît Mbassida, entrepreneur indépendant,  le discours du chef de l’État à la jeunesse n’avait  rien de concret : « Il n’a fait que rappeler ce que beaucoup de jeunes avaient déjà constaté. J’aurai aimé qu’il spécifie mieux les ouvertures probables que les jeunes pourraient avoir par rapport aux aléas de l’économie camerounaise ».

De son message, l’on retient plusieurs points parmi lesquels l’appel à l’auto-emploi. « Le président de la République dans son discours, a invité les jeunes à être des entrepreneurs, car, la fonction publique ne pourra pas absorber la masse de chômeurs jeunes, étant donné que la population entière est presque à 80% constituée de jeunes », relève Christ Benoît Mbassida.

Johanne Méga, élève en classe de 4ème au collège privé laïc André Nguebong, retient que « nous devons éviter de nous livrer aux choses qui pourraient nous compromettre notamment, la consommation de la drogue, de la cigarette ».

Le message du chef de l’État du 10 février 2023 à la jeunesse, réveille en certains l’envie d’être autonomes. C’est le cas de   Vannelle Tientcheu, étudiante en soins infirmiers à Alpha Institute of Biomedical and Technological Sciences, qui  compte, dans un futur proche, ouvrir sa propre clinique. « Après avoir suivi le discours du Président qui demandait aux jeunes de s’auto-employer, je compte après ma formation, ouvrir ma propre clinique et être une femme autonome », ambitionne-t-elle.

 Marthe Fadira Etonde, stagiaire

 

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