La deuxième partie des Journées du panafricanisme du 21e siècle a eu lieu du 1er au 2 avril 2023 à Yaoundé sous l'impulsion du Nouveau Mouvement Populaire et de son président Banda Kani.
Pendant les travaux du NMP à Yaoundé
A la UneAfriqueCamerounPolitique

Yaoundé : l’institutionnalisation du panafricanisme en réflexion au 6ème congrès du NMP

0

La deuxième partie des Journées du panafricanisme du 21e siècle a eu lieu du 1er au 2 avril 2023 à Yaoundé sous l’impulsion du Nouveau Mouvement Populaire et de son président Banda Kani.

« Déstabiliser et mettre hors d’état de nuire, une fois pour toute, l’alliance globale, néocoloniale et recolonisatrice qui veut déstabiliser le Cameroun », tel est le thème qui a meublé ces assises de Yaoundé. C’était en présence d’un invité spécial, le Dr Mebometa Ndongo, enseignant et chercheur à l’université d’Ottawa-Lacmacs et à l’université du Québec en Outaouais, Canada, par ailleurs fondateur du Patsa-Parsscn. Également d’hommes politiques, d’intellectuels de haut vol et bien d’autres. Durant deux jours de réflexion, ces acteurs ont travaillé dans l’optique de trouver des solutions pour conjurer les mauvais plans qui se font à l’endroit du Cameroun, et de s’assurer que tous les plans qui se font et qui ne vont pas dans l’intérêt du pays soient stoppés. Selon le président du NMP, il n’est pas question de tirer sur les Français, encore moins de les chasser toutefois, l’arme à utiliser est « la parole ».

« C’est la continuité de la première partie de ces Journées qui s’est tenue à Douala. Les thèmes sont structurés autour de la nécessité de redonner au continent africain une capacité politique, une capacité stratégique qui lui permette d’être à la hauteur des changements qui s’opèrent au niveau global dans le monde en général et leur impact au niveau national. Nous mobilisons des intellectuels de haut vol, des populations au niveau des ateliers, des thèmes liés au panafricanisme de gouvernement, c’est-à-dire capable de gouverner et d’opérationnaliser l’idéologie panafricaine dans tous les secteurs de la vie sociale, économique de la vie d’une nation. Dans la nécessité aussi de protéger les pays africains y compris ceux en phase de transition qui font face aux menaces globales pour rester dans le jargon habituel », a souligné le président Banda Kani.

La panafricanisme comme solution en Afrique

Pour le Dr Mebometa Ndongo, l’avenir de l’Afrique c’est dans la panafricanité. Selon cet enseignant -chercheur, les pays africains doivent institutionnaliser le panafricanisme. Rassemblement, développement et prospérité constituent des piliers paradigmatiques à la base de toute dynamique panafricaniste. Cependant, il a démontré au cours des assises que tout passe par la mise en place des 3P entendez : « Projets, Programmes, Politique ». Il affirme par ailleurs que chaque gouvernement africain doit mettre en action des projets qui vont dans le cadre de la panafricanité. Concernant le Cameroun, le Dr Mebometa Ndongo a présenté une esquisse de solution en proposant par exemple la création d’un ministère des Affaires panafricaines avec prérogatives scientifiques et académiques ; d’un réseau/système des universités panafricanistes au Cameroun; une coordination de l’opérationnalisation contextuelle de la recherche scientifique, etc.

Pour l’écrivain Hubert Mono Ndjana, ces assises constituent une réflexion opérationnelle pour l’Afrique. « J’ai feuilleté la documentation à ce sujet, j’ai suivi le rappel de la dernière Assemblée générale, c’était une foire des idées novatrices et très élevées. Le NMP a élevé très haut sa réflexion de santé à pouvoir enrôler les gens qui veulent rêver d’une Afrique différente dans le monde nouveau. Ce qui est nouveau dans ce parti c’est la volonté de rupture avec les influenceurs occidentaux et c’est ce qui fait la volonté d’union, le panafricanisme c’est-à-dire toute l’Afrique. C’est un mouvement de jonction réelle que je ne trouve pas non plus dans l’environnement familier.  Je sens le mouvement revenir dans l’Afrique profonde et s’enraciner dans ses valeurs afin d’être propulsé plus loin dans le monde », a-t-il révélé.

Une protection plus accrue du Cameroun

En effet selon Banda Kani, ces assises ont pour but spécifique de s’engager davantage à la protection et la préservation du Cameroun qui n’est pas à l’abri des menaces. Protéger le pays, soutenir les institutions et son chef le Président de la République, mais surtout faire un travail profond de manière à ce que les menaces internes qui sont réelles ne puissent pas s’allier aux menaces externes pour déstabiliser le Cameroun.

Le pays vit des crises internes sans oublier les « appétits » qui lorgnent ses richesses et ses positions stratégiques. « Donc il faut une réaction nationale digne de ce nom à la hauteur de ces enjeux », conclut l’homme politique.

Francine Atangana

 

 

Bonnes feuilles : « Le visage de l’espoir », la thérapie de Marcelin Emack

Previous article

Douala : Roger Mbassa Ndine met la communauté musulmane aux petits soins

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *