A l’approche des échéances électorales tous les coups sont permis pour faire chanceler l’adversaire. Des délateurs usent de tous les moyens pour noircir ceux qui ont mérité la confiance des électeurs en vue de limiter leur parcours. C’est probablement le cas de Jean Marie Abouna, maire de Yaoundé 1er qui subirait actuellement le discrédit de ses adversaires politiques.
Les échéances électorales approchant, des délateurs s’attèlent à discréditer leurs adversaires. L’on se donne des coups bas quitte à remettre au goût du jour des scandales antérieurs. Un de ces hommes politiques qui est sous le feu des projecteurs c’est le maire de Yaoundé 1er et Président de la Section RDPC du Mfoundi 1, Jean Marie Abouna. Membre du Comité central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), l’homme a ajouté une corde à son arc. Le 1er octobre dernier Jean Marie Abouna a été porté à la tête de l’Association des Élites du département du Mfoundi ( Yaoundé). D’après des sources concordantes, la consécration du maire de Yaoundé 1er comme Président de l’Association Fraternelle pour l’Entraide et la Solidarité des Élites du Mfoundi (ASFESEN), n’aurait pas été du goût de certaines personnes qui y verraient plutôt une ascension et estime sociales de nature à leur faire ombrage.
Une affaire de mœurs
Une histoire de mœurs impliquant Jean Marie Abouna est remise à jour. Une supposée scène de viol de l’édile de Yaoundé 1er sur une jeune étudiante en quête d’un poste de travail à la mairie. Selon notre enquête, en septembre 2021, les auteurs de cette histoire avaient été démasqués, avec en prime, une rixe des cybercriminels chargés du photomontage, au lieu-dit Bonamoussadi à Ngoa- Ekelle, pour le partage de l’argent offert par les commanditaires de cette histoire qui aurait été inventée afin d’entacher l’image de Jean Marie Abouna qui venait alors de remporter avec brio, le poste de maire de Yaoundé 1er, au terme des élections municipales de février 2020.
Des abus…
Une nouvelle affaire de mœurs vient de voir le jour au moment où l’édile de Yaoundé 1er prend part aux Rencontres économiques et d’affaires dans la capitale brésilienne. Jean Marie Abouna est de nouveau présenté par ses adversaires comme un « prédateur sexuel » qui abuserait de sa position dominante pour contraindre les dames de sa commune à des rapports sexuels illicites avec lui. L’information est relayée par un activiste des réseaux sociaux. Interrogées sur le fait, lesdites dames ne se reconnaissent pas sur ces allégations. « Nous sommes très surprises d’apprendre d’aussi grossières et ubuesques allégations sans fondement », rétorquent tour à tour, des dames travaillant à la mairie de Yaoundé 1er.
Le manque de contrat de travail
Les pourfendeurs de Jean Marie Abouna arguent que ce dernier n’offrirait pas de contrat de travail aux dames qui lui résistent, afin de les user psychologiquement, avec la possibilité de les congédier sans autre forme de procès. Soulignons du moins que le maire n’est pas chargé de l’administration d’une commune, mais plutôt un secrétaire général, fonctionnaire ou contractuel d’administration, et nommé par le ministre de la Décentralisation et du Développement local.
Sans perdre de vue que les échéances électorales se profilent à l’horizon, beaucoup d’adversaires politiques n’hésitent pas à donner des coups en dessous de la ceinture, pour mettre l’adversaire hors course.
Francine Atangana
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