By Selon la Fédération Internationale des Journalistes, 68 journalistes ont été assassinés en 2022. D’autres encore sont frappés, emprisonnés, privés d’accès à internet. Il est plus que temps de repenser aux questions de sécurité et d’impunité de ces professionnels des médias.
Le 30eme anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse ce célèbre ce 03 mai sous le thème « Façonner un avenir de droits: La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’homme ». Un thème qui selon le Secrétaire général de l’ONU nous rappelle que la liberté de la presse est vitale pour les droits humains. Cette journée célèbre le travail des journalistes et des autres professionnels des médias. Elle met en lumière une vérité fondamentale selon laquelle, notre liberté dépend entièrement de celle de la presse. Antonio Guterres Sg de l’ONU affirme ainsi que grâce à la liberté de la presse « nous disposons de tous les faits dont nous avons besoin pour façonner notre opinion et dire la vérité aux détenteurs de pouvoir ». Cependant, regrette-t-il cette liberté est attaquée aux quatre coins du monde.
D’après un sondage de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ), 68 journalistes ont été assassinés en 2022. Malheureusement dénonce la FIJ, très peu de ces cas ont fait l’objet d’une enquête, car l’impunité pour les meurtres des professionnels de médias a été la règle au fil des ans. Dominique Pradalie, Présidente de la FIJ déplore le fait que des gouvernements continuent de prendre des mesures drastiques pour entraver la liberté d’expression et empêcher le droit du public de savoir.
Lutter contre l’impunité des meurtres des journalistes
Audrey Azoulay la Directrice générale de l’UNESCO quand à elle pense que la liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Pour la communauté internationale, a-t-elle souligné, il s’agit d’abord de lutter contre l’impunité qui entoure encore les crimes dont les journalistes sont victimes, avec près de 9 assassinats de journalistes sur 10 qui demeurent impunies. A ce sujet, le plan d’action de l’UNESCO depuis une dizaine d’années repose sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité. Il s’agit aussi de faire en sorte que les médias indépendants puissent continuer à exister. Ceci se fera à travers la révolution numérique dont les acteurs conditionnent aujourd’hui l’accès à l’information grâce aux plateformes numériques.
Francine Atangana
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