Les opérations de traitement des dégradations sur cette
voie routière de la capitale économique camerounaise ont
débuté depuis le 5 janvier 2024 tel qu’avait annoncé le
maire de la ville, le Dr Roger Mbassa Ndine, dans un
communiqué.
Il est 11h30 minutes ce mardi 7 janvier 2024, lorsque nous
arrivons sur le site en chantier. Les travaux sont en pleine
exécution. Ils vont du lieu-dit Socaver au carrefour
Zachman à Ndogbong. Camion de sable,
pelleteuse, et compacteur à pied de mouton sont déjà en
place.
C’est à la station TotalÉnergies située au carrefour
Zachman que nous marquons notre premier arrêt. Ici, on
remarque que le décapage (retrait de la chaussée
existante) et la pose de la pouzzelane ont déjà été fait.
« Nous avons débuté les travaux le 3 janvier 2024 car, il
fallait créer des voix de déviation pour permettre aux
usagers de se déplacer« , explique un ouvrier de
l’entreprise COMAR ayant requis l’anonymat.
En attendant que le compacteur à pied de mouton vienne
écraser cette couche de fondation (la pouzzolane), le
manœuvre vaque à une autre tâche. Il se sert d’une
perceuse à moteur pour peaufiner le tracé des bordures
de la nouvelle chaussée.
Du côté de Socaver, le travail semble plus complexe. Il
faut trouver le moyen de faire disparaitre la grosse marre
d’eau qui se trouve sur le semblant de chaussée qui existe
encore à cet endroit. Pour se faire, les ouvriers de
l’entreprise COMAR, utilisent un moteur-pompe pour
aspirer le liquide et le reversent dans un cubitenaire posé
à l’arrière d’une mini pickup. Cette stratégie semble, à en
croire leur dire, « être insuffisante« .
D’après la sortie du maire de la ville, les travaux se
tiendront du 5 au 28 janvier 2024. Espérant trouver une
solution le plus tôt possible pour terminer dans les délais,
l’entreprise travaille en sous-traitance avec la Sonetsel Ingeneering Sarl, une société qui opère dans le nettoyage des voix de canalisation des eaux. Ses employés sont à pied d’œuvre. Pelles en mains, ils libèrent les différents
caniveaux situées sur ce tronçon. A l’heure où nous
quittions les lieux, les travaux se poursuivaient sur le site.
Fadira Etonde
Merci d’avoir réglé le problème