À 9 ans, j’ai accompagné ma meilleure amie dans l’épreuve de la perte de son père. Nous étions en classe de CM2, encore enveloppées dans l’innocence de l’enfance. Nous avons joué ensemble au milieu des larmes des adultes, incapables de comprendre l’ampleur de la douleur. Inconscientes du gouffre qui s’ouvrait sous ses pieds. Pour nous, c’était une journée comme les autres, une journée d’enfance. 
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Le jour où j’ai perdu mon repère

L’enfance est un territoire sacré, où la douleur des autres ressemble à un rêve brumeux, quelque chose que l’on croit comprendre sans vraiment ...