Le Colonel Assimi Goïta était à Koutiala samedi, où il a pris part à la fête du coton. Le président de la transition y a prononcé un discours en langue locale. Un signe de grandeur et de patriotisme salué dans la réaction ci-dessous.
Le Colonel Assimi Goïta était à Koutiala le 19 mars 2022
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Sommet de la Cédéao sur le Mali : le Colonel Assimi Goita piégé à Accra ?

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Les twittos africains prescrivent la prudence au chef de l’Etat malien attendu ce vendredi 25 mars 2022 dans la capitale ghanéenne.

Dans une correspondance adressée au ministère des Affaires étrangères et de la coopération du Mali, en circulation sur les réseaux sociaux depuis le 22 mars 2022, la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), invite le Colonel Assimi Goita, président de la transition, à un sommet extraordinaire sur la ‘’situation politique’’ au Mali qu’elle organise ce vendredi 25 mars 2022 à Accra, au Ghana.

Si la présidence de la République du Mali n’a pas encore officiellement confirmé la participation du chef de l’Etat à cette réunion, plusieurs internautes africains pensent qu’il ne devrait pas s’y rendre. Ils disent ne plus avoir confiance aux dirigeants de l’institution communautaire.

«Je tiens à informer le peuple et le gouvernement malien d’intimer l’ordre au président de la République du Mali, Son Excellence le Colonel Assimi Goita, de ne pas aller à cette conférence de la Cédéao à Accra. Je suis très sérieux. Par vidéoconférence cela peut se faire », réagit Falkao Pat sur Twitter.

Certains internautes voient la main de l’Elysée derrière cette correspondance devenue virale sur les réseaux sociaux. « Un projet de Macron qui dit avoir donné des instructions à la Cédéao sur le cas du Mali. Si Assimi se rend à Accra, on ne parlera plus de lui », prévient Maïga Youssou.

«C’est un piège», écrit Abdellatif Ousmane sous le tweet de Salihou Maïga. Le twitto poursuit : «Il ne va pas assister et applaudir ceux qui ont sciemment sanctionné le Mali ». Amidou Guingani pense pour sa part que se rendre à Accra est une « erreur à ne pas commettre ». L’internaute rappelle que «Macron avait promis d’appeler Nana Akufo-Addo (président du Ghana, ndlr) dans la foulée de la fermeture des médias français».

Simon Keng  

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