Après la réussite de ses deux premiers congrès nationaux tenus respectivement du 14 au 15 juin 2018 (1er) et du 6 au 8 août 2021 (2ème), le Nouveau mouvement populaire (NMP) perpétue la tradition. Il a tenu son 3ème congrès national les 10 et 11 août 2024 au restaurant La Chaumière, situé au quartier Bonapriso, à Douala. Le thème choisi pour cette année est : « Pour une action exceptionnelle de Dieu, père de l’univers de tous, en faveur du Cameroun ». Un thème qui met Dieu, le créateur du monde, au cœur du débat politique mondial et camerounais en particulier.
Le président Banda Kani et son épouse au 3ème Congrès du Nouveau Mouvement Populaire, le 10 août 2024 à Douala. Photo/Facebook NMP
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Solidarité africaine : le président du Nouveau mouvement populaire prône l’union sacrée

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C’est le message véhiculé samedi 10 août 2024 à l’ouverture du troisième congrès du NMP dans la capitale économique camerounaise par son leader, Banda Kani.

Après la réussite de ses deux premiers congrès nationaux tenus respectivement du 14 au 15 juin 2018 (1er) et du 6 au 8 août 2021 (2ème), le Nouveau mouvement populaire (NMP) perpétue la tradition. Il a tenu son 3ème congrès national les 10 et 11 août 2024 au restaurant La Chaumière, situé au quartier Bonapriso, à Douala. Le thème choisi pour cette année est : « Pour une action exceptionnelle de Dieu, père de l’univers de tous, en faveur du Cameroun ». Un thème qui met Dieu, le créateur du monde, au cœur du débat politique mondial et camerounais en particulier.

Pour justifier le choix de cette thématique, le président du NMP, Banda Kani, présente le visage hideux de la scène politique mondiale. « Aujourd’hui, la politique c’est aussi l’art de contourner les règles et limites qui nous sont imposées par la loi, parce qu’on appartient à des réseaux, des lobbies qui sont bien organisés. Ce qui fait qu’aujourd’hui, même les limites constitutionnelles et légales qui sont censées limiter les abus de pouvoir, ne sont plus efficaces. Si elles étaient efficaces, nos sociétés ne seraient pas dans l’état où elles se trouvent. Et c’est un phénomène mondial. Il y a un renversement inacceptable de la politique. Il y a une prostitution inacceptable du politique à l’égard des puissances de l’argent, des puissances diaboliques ».

Pour inverser la donne, le militant panafricaniste est convaincu que « la puissance divine semble être le levier principal pour relever la politique et la rétablir dans ses droits loyaux. Le Dieu que nous convoquons ici est un Dieu laïc qui n’est pas otage des confessions religieuses. Nous invoquons le principe qui a organisé la vie, qui tient le ciel et la terre. Quand on est devant des situations difficiles, il est humain d’appeler Dieu. C’est la démarche qui est la nôtre. Et nous pensons que celui qui donne l’intelligence, la vie, peut organiser la politique. Il peut apporter à la politique des solutions que le politicien classique ne voit pas ».

La rencontre de Douala était donc le lieu idéal pour faire une étude rétrospective sur la sphère politique africaine et camerounaise en particulier, en vue notamment, d’y apporter une nouvelle vision et une dynamique basée sur la foi en Dieu.

L’une des articulations du congrès portait sur « l’action du Président Paul Biya, à la tête du Cameroun de 1982 à 2024 ». Hervé Emmanuel Nkom, membre titulaire du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) et Dr. Fridolin Nke, enseignant, philosophe et écrivain camerounais, ont édifié les participants sur cette thématique.

Encore plus de panafricanisme en Afrique

Face aux nombreuses mutations géopolitiques survenues sur le continent africain ces dernières années, le président Banda Kani invite les Africains à prendre conscience de l’unité et de la solidarité. Car, il constate « une indifférence de certains pays africains à l’égard du sort de leurs voisins et pays frères qui est très inquiétant. Ceci montre qu’en termes de conscience historique, il y a beaucoup à faire. Chaque pays africain doit se sentir concerné par le sort d’un autre pays africain. Il n’y a qu’en Afrique qu’on tarde à prendre conscience de l’unité et de la solidarité. Il faut plus de panafricanisme, encore le panafricanisme car, aucun pays africain ne peut s’en sortir seul. Le message est donc clair : globalisons-nous par le panafricanisme pour être plus forts. Ça va nous permettre de mieux aborder les rapports de forces sur le plan économique », exhorte-t-il.

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