Le verdict du jury disciplinaire de la CAF a été rendu hier jeudi. S’il a estimé qu’en l’état, la preuve de manipulation des matchs n’a pas été rapportée, il a par ailleurs considéré que celle de la signature d’un contrat d’ambassadeur de marque 1XBET l’était et constituait une violation du code d’éthique, entraînant ainsi la condamnation du président de la Fecafoot. 
Samuel Eto'o, président de la Fecafoot, conteste la sanction de la CAF
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Selon les avocats de Samuel Eto’o, « la CAF ne dispose ni d’un code d’éthique, ni d’une commission d’éthique »

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Le verdict du jury disciplinaire de la CAF a été rendu jeudi 4 juillet 2024. S’il a estimé qu’en l’état, la preuve de manipulation des matchs n’a pas été rapportée, il a par ailleurs considéré que celle de la signature d’un contrat d’ambassadeur de marque 1XBET l’était et constituait une violation du code d’éthique, entraînant ainsi la condamnation du président de la Fecafoot. 

La décision de faire appel a été rendue publique ce jour via un communiqué de presse des avocats de Samuel Eto’o Fils (Me Florian Mbayen Hegba, Me Antoine Vey, Me Bonny Elame). Dans cette correspondance,  les expéditeurs prennent acte de la  sanction imputée à leur client.

Toutefois, ils ne manquent pas d’exprimer leur surprise à plusieurs égards. « Les faits reprochés ne résultent pas d’une compétition organisée par la CAF, qui sont les seuls relevant de la compétence du jury disciplinaire comme le stipule clairement le code disciplinaire de la CAF fixant sa sphère de compétence », peut-on lire. Et d’ajouter que « le jury disciplinaire a cru statuer sur des questions d’éthique alors que la CAF ne dispose ni d’un code d’éthique, ni d’une commission d’éthique. En outre, il a cru pouvoir se prononcer alors que les faits reprochés sont pendant devant d’autres juridictions valablement saisies, en totale violation du code d’éthique de la FIFA ».

En effet, selon les représentants légaux de Samuel Eto’o, cette décision ne respecte pas les prescriptions de l’article 51 du code disciplinaire de la CAF notamment en ce qu’elle n’est nullement motivée, montrant, si besoin était, l’embarras du jury disciplinaire.

Par conséquent, les avocats du président de la Fécafoot annoncent, l’intention de leur client, « de faire appel de cette décision devant le jury d’appel de la CAF, conformément aux dispositions des articles 54 à 58 du Code disciplinaire de la CAF, étant entendu que cet appel est suspensif ».

A noter que cet appel a également pour but de restaurer l’honneur du président de la Fécafoot.

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