By Au-delà de la pose de la première pierre, symbole du lancement des travaux de sa construction par Jules Doret Ndongo, ministre des forêts et de la faune, il s’agira de renforcement des capacités de courte durée pouvant avoir une influence immédiate, positive et durable sur la pratique agropastorale des populations autochtones et transhumantes.
Ambiance de fête dans la localité de Rey-Bouba du 15 au 16 avril 2024. Jamais on n’avait vu autant de personnalités rassemblées autour d’une cérémonie initiée par le Lamidat de Rey Bouba. Dans les tribunes, le ministre des Forêts et de la faune, Jules Doret Ndongo ; le Secrétaire Exécutif de la Comifac, Dr. Hervé Martial Maïdou ; Dr. Valentin Katzer, Chef de la coopération à l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne à Yaoundé ; Issa Tchiroma Bakary, ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle (Minefop) ; Dr Taïga, ministre des Pêches et des industries animales (Minepia) ; Jean Abate Edi’i, Gouverneur de la région du Nord ; S.M Aboubakary Abdoulaye, Lamido de Rey-Bouba, les représentants du ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), les autorités traditionnelles du Mayo Kebbi Ouest de la République du Tchad, le Gon de Léré, S.M Payanfou Ousmane.
La présence de tout ce beau monde venu assister à l’évènement ne pouvant que témoigner de l’importance qu’on accorde à ce centre de formation dont la finalité sera, au-delà de la production des savoirs et des apprentissages, d’accroître les capacités des acteurs des pays membres de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (Comifac) au regard du caractère régional du centre.
Il convient de signaler que cette initiative est le fruit des cadres d’échanges facilités par la Coopération allemande entre les chefferies traditionnelles des zones avoisinantes du complexe des aires protégées de BSB Yamoussa face aux défis de l’expansion du système de production animale par la transhumance et la menace d’envahissement des aires protégées.
Il ne se fait donc pas de doute que la mise en place du Complexe Binational du BSB –Yamoussa comme on le nomme, suscite beaucoup d’espoirs en ceci qu’il représente un des derniers refuges dans la région nord subsaharienne pour les espèces fauniques menacées d’extinction et devra aussi participer à la préservation de la biodiversité dans la zone soudano-guinéenne d’Afrique centrale et occidentale.
Il faut dire que la Coopération allemande à travers la GIZ et la KfW mandatées par le Ministère Fédéral allemand du Développement et de la Coopération Économique (BMZ) œuvre activement pour une gestion durable des écosystèmes forestiers et de la biodiversité d’Afrique centrale à travers la mise en œuvre d’initiatives visant à la valorisation et à l’amélioration des conditions de vie des populations d’Afrique centrale via le Partenariat des Forêts du Bassin du Congo (Pfbc), ou encore le programme de gestion durable des forêts du bassin du Congo mené sous le mandat politique de la Comifac et comprenant entre autres le Projet d’Appui au Complexe Binational Sena Oura au Tchad et Bouba Ndjida au Cameroun (BSB Yamoussa) dans le cadre duquel ce Centre Régional de formation agropastorale pour les populations autochtones et transhumantes dans le Mayo Rey sera développé.
Une visite d’un terrain d’une superficie de 42 hectares situé non loin de l’aérodrome de Rey-Bouba dédiée pour les formations en utilisation des drones et gestion des données géo-spatiales a clôturé la cérémonie.
Matin Paul Akono
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