Au cours d’un point de presse samedi à Douala, Narcisse Kounhoua, chef de 3è degré du village Mboukok dans la plaine de Mbô, département de la Menoua, a accusé l’universitaire et homme politique camerounais Pierre Mila Assouté d’être un frein à l’implémentation du projet Sanzo Industries dans la localité de Santchou, région de l’Ouest Cameroun. Fort de la richesse minière et agricole de son territoire, l’autorité traditionnelle dit n’avoir jamais lésiné sur les moyens pour convaincre des opérateurs économiques d’y investir. Une initiative qui s’inscrit en droite ligne avec le plan de développement communal de Santchou. Selon Sa majesté Narcisse Kounhoua, le projet de Sanzo Industries est évalué à 13 milliards de FCFA. « Il s’avère malheureusement qu’une telle industrie localisée dans le village Mboukok ne va pas plaire à cet individu (Pierre Mila Assouté, Ndlr) qui y voit immédiatement une concurrence directe et qui a toujours mené la bataille pour que les villages restent enfermés ».
Cette accusation me semble totalement infondée pour qui connaît les combats de ce Chef pour sa communauté, sa région et son pays. On lui connaît d’autres défauts mais pas du tout celui de « vouloir que les villages restent enfermés »
Ceci dit, il faudrait se rappeler que l’implantation d’une industrie exige des conditions préalables et un cahier de charge incluant entre autres: les droits de propriété sur les terres, les intérêts des populations, les impacts environnementaux de l’activité…
Peut-être est-ce au niveau de ces préalables que le problème se pose-t-il?
Vous prenez position ou bien vous emettez des hypothèses ?
Vous savez quoi de ce Chef ? Il a fait quoi pour sa localité? Il n’a rien fait, au contraire, c’est un truand. Je suis de cette localité. L’autre chef par contre, a pris toutes mesures utiles et confié tous les travaux à des bureaux d’études et cabinets d’ingénierie et expertises.