L’Association des Etudiants en Médecine Originaires de l’Ouest au Cameroun a été créée en 2002. Elle a pour objectif de faire des habitants de cette région de véritables acteurs de leur santé. Cette campagne de santé a pour parrain le Prince Aristide Nguekam, Journaliste consultant chez PAN Consultant Group International et Directeur de Publication du journal Forum Libre. Elle se tient du 05 au 12 août 2022 dans le département du Haut-Nkam. Ce dimanche 07 août 2022, le président de cette association, également étudiant en médecine Sa’a Lackmata Vigny s’est confié à notre rédaction.
Sa’a Lackmata Vigny : «nous faisons en sorte que les habitants de ce département soient les véritables acteurs de leur santé»
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Sa’a Lackmata Vigny : «nous faisons en sorte que les habitants de ce département soient les véritables acteurs de leur santé»

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L’Association des étudiants en médecine originaires de l’Ouest au Cameroun a été créée en 2002. Elle a pour objectif de faire des habitants de cette région de véritables acteurs de leur santé. Cette campagne de santé a pour parrain le Prince Aristide Nguekam, Journaliste consultant chez PAN Consultant Group International et Directeur de Publication du journal Forum Libre. Elle se tient du 05 au 12 août 2022 dans le département du Haut-Nkam. Ce dimanche 07 août 2022, le président de cette association, également étudiant en médecine Sa’a Lackmata Vigny s’est confié à notre rédaction.                                                           

L’Association des étudiants en médecine  originaires de l’ouest(Aemo) existe depuis combien d’années ?

C’est depuis 20 ans que ça dure avec le soutien des élites de la région de l’Ouest, des associations communautaires et autres personnes de bonne volonté. Je profite de l’occasion pour remercier tous ceux qui nous ont accompagnés pour la réalisation de cette campagne de santé en l’occurrence notre ainé le Prince Aristide Nguekam qui nous apporte un soutien considérable en mobilisant le maximum de personnes pour nous soutenir.

 Quel est le principal objectif de cette campagne de santé ?  Et L’évènement est à sa quantième édition ?

 Avec les étudiants de l’Association des étudiants en médecine originaires de l’Ouest (Aemo) et le coaching du Prince Aristide Nguekam de la fondation PAN Solidarité, il est question d’améliorer le niveau et la qualité de vie des patients de la population du Haut-Nkam.

L’évènement est à sa 20ème édition dans la région de l’Ouest et la 3ème dans le département du Haut-Nkam après 2006 et 2015.

Pourquoi avoir choisi ce département de la région de l’Ouest  pour cette campagne?

Il faut noter que la majorité des membres de l’association sont originaires de la région de l’Ouest. Depuis des années, nous  avons mené cette campagne dans les différents départements de l’Ouest et de façon rotative.

Quelles sont les articulations qui meublent l’évènement?

Nous avons tout d’abord la sensibilisation de la population à travers tous les canaux de communication possibles, ensuite les descentes dans les formations sanitaires choisies pour les soins de santé tels que les causeries éducatives pour le changement de comportement vis-à-vis des différentes pathologies qui sévissent dans le département, la clinique avec les consultations médicales et spécialisées, la para clinique avec les dépistages des différentes maladies notamment le VIH/SIDA, l’hépatite b et c, l’hypertension artérielle, le diabète et le cancer du col de l’utérus chez les femmes. Nous allons aussi faire des petites chirurgies et distribuer les médicaments disponibles dans notre petite pharmacie.

Quelle est la cible de cette campagne sanitaire ?

Nous n’avons pas de restriction, car nous attendons de recevoir toute la population rurale qui vit dans le département du Haut-Nkam. Donc recevoir le maximum de personnes, les populations sont attendues du 06 au 12 août 2022 dans les 16 centres de santé pilotes choisies dans les 07 arrondissements du département du Haut-Nkam.

Quelles sont ses apports dans le quotidien des habitants du Haut-Nkam?

Par l’approche participative et les causeries éducatives que nous avons, nous faisons en sorte que les habitants de ce département soient les véritables acteurs de leur santé, et c’est la raison pour laquelle  nous diagnostiquons des maladies qu’ils négligent le plus souvent. Nous sommes convaincus que cette campagne emmènera  certains à mieux fréquenter les hôpitaux et autres centres de santé.

Entretien mené par Fadira Etonde, stagiaire

 

 

 

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