Le médecin urgentiste est au Cameroun pour prodiguer des conseils aux sportifs professionnels et amateurs pour avoir une santé de fer.
Vendredi 13 août 2021, Kamer Mouna Foot organise son 2e symposium sous le thème : « Risque cardiaque lors de la pratique du sport : c’est l’ignorance qui tue ! » Pour éclairer le public réuni à Akwa Nord, l’association a mis autour d’une même table le médecin urgentiste Armand Nghemkap, le kinésithérapeute Patrick Takam et la conseillère en nutrition Jacqueline Ngouane.
D’entrée de jeu, le panel rappelle à l’assistance qu’il existe deux types de sportif : « Les sportifs professionnels et les sportifs de récréation ». Ces professionnels de la médecine et du bien-être recommandent fortement le sport. Car le corps humain en a besoin pour son entretien. «Selon le livre de santé, une mort à 120 ans est précoce. A 10 minutes de sport, on brûle des sucres, à 30 minutes de sport, le corps libère 100 molécules protectrices qui luttent contre les maladies telles que les AVC, obésité, diabète, Alzheimer…», explique Patrick Takam. Le kinésithérapeute soutient que «la pratique du sport est chronométrée à 30 minutes non-stop chaque jour. La perte de calories augmente l’espérance de vie. 30 calories perdues fait gagner 30 minutes de vie en plus».
Un bon sportif doit bien s’alimenter. La conseillère en nutrition Jacqueline Ngouane insiste sur ce point. «Notre organisme n’est pas un magasin de toxines. La matière fécale non évacuée nous expose à des maladies», affirme-t-elle.
«J’en ai marre de signer des certificats de décès, arrêtons de mourir par ignorance», s’indigne l’orateur principal, Dr Armand Nghemkap. Il apprend que les maladies congénitales cardiaques vont jusqu’à 37 ans et les maladies cardiaques acquises (artère du cœur encrassé par tout ce qu’on a consommé durant notre vie) se manifestent à partir de 40 ans. Ces maladies cardiaques, ajoute-t-il, sont des facteurs de risque de mort subite liés au sport. « L’AVC concerne le cerveau tandis que la mort subite concerne le cœur.5% des sport ifs professionnels meurent lors de la pratique du sport par an contre 95% de sportifs de récréation », apprend La Plume de l’Aigle.
Blaise Ngagning Kiam, stagiaire
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