Plusieurs personnes arrêtées dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et le trafic de drogue dans la capitale économique camerounaise ont été remises en liberté contre toute attente. Les magistrats sur le banc des accusés. 
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Retour des gangs : la fin d’année 2024 s’annonce tumultueuse à Douala

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Seules les lacunes sécuritaires pourraient justifier le retour en force des brigands dans certains quartiers de la capitale économique camerounaise.

La ville de Douala est en état d’alerte permanent, malgré la présence des caméras de surveillance dans presque tous ses coins stratégiques. A part quelques quartiers huppés, presque toutes les banlieues de la capitale économique camerounaise sont exposées au phénomène des « microbes ». Après l’assassinat d’un jeune commerçant vendredi dernier à côté de la station OLA à Bali, non loin de la rue des Manguiers par des individus armés de couteaux et de machettes, le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a tenté de rassurer les populations de la ville de Douala : «…notre ville est habituée à ces actes de banditisme, mais la situation est plutôt sous contrôle. Nous allons continuer à traquer ces bandits. Ceux qui sont passés par certaines mesures que nous avons prises ne sont pas prêts à revenir ».

Le patron de la région a demandé aux responsables des stations-services visées la semaine dernière, d’installer des caméras de surveillance pour faciliter la tâche aux enquêteurs lors des prochaines attaques. « Ajoutez les caméras de surveillance. Il faut installer les caméras, c’est important », a insisté Samuel Dieudonné Ivaha Diboua.

« Je vous dis chaque fois qu’on a été appelé à temps, on a rattrapé les gangs de ce genre. En tout cas, ils ne vont pas courir loin, nous allons les traquer. Les deux qui sont là vont nous aider à remonter la piste, parce que c’est un gang, c’est bien établi. Nous allons rattraper tous ceux-là », promet-il.

Si les lieux de provenance des gangs qui sèment la terreur dans la ville depuis quelques temps ne sont pas officiellement dévoilés par les autorités, une source habituée des milieux sécuritaires croit que la dissolution, le 9 août 2024, de la  brigade anti gang du Groupement mobile d’intervention n°2 du Littoral par le Commissaire divisionnaire Zacharie Owona Atangana, serait le moteur de la reprise des activités des malfaiteurs dans certains quartiers de la ville.

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