By Alors en visite de travail dans le canton Akwa le 05 juillet 2024, le préfet du département du Wouri s’est fait le devoir de rappeler aux uns et aux autres, l’intérêt qu’il y a à se conformer à l’ordre établi, surtout lorsque celui-ci va en droite ligne avec la vision gouvernementale.
Autorité administrative, pédagogue, homme de droit, père et ami, Marie Syliac Mvogo, préfet du département du Wouri, a revêtu toutes ces casquettes alors qu’il tenait ce qu’il a lui-même appelé « visite de travail » au canton Akwa, où s’étaient rassemblée la fine fleur de l’élite de ce canton considéré à juste titre comme étant le poumon économique de la ville de Douala, et plus précisément à la rue Bebey Eyidi. Ladite rencontre se situait au lendemain de la tumultueuse désignation du nouveau chef de canton.
Comme prenant à témoin le Sous-préfet de l’arrondissement de Douala 1er, le maire de ville, le maire de la commune d’arrondissement de Douala 1er et d’autres chefs de 2ème et 3ème degré, Marie Syliac Mvogo s’est voulu clair au sujet du genre de relation qu’il entend et souhaiterait établir entre lui et le chef de canton, roi des Akwa, les chefs de villages et les populations. « Je tiens à vous parler les yeux dans les yeux (…) rien ne se fait dans le désordre », a-t-il fait savoir non sans exprimer sa satisfaction au regard de l’accueil qui lui a été réservé et surtout de la mobilisation observée. « Le regard tranche tout », a-t-il ajouté.
Afin que nul n’en ignore, Syliac Mvogo s’est donné la peine de rappeler à tous comment se déroule la procédure de désignation d’un chef, quel que soit son grade : de la concertation dans le cercle familial à l’approbation du chef de l’Etat, en passant par les appréciations du sous-préfet, du préfet, du gouverneur, du premier ministre, jusqu’à ce que l’autorité dise : « nous prenons acte ». Il aura aussi pris le soin d’indiquer ce qu’à son tour, le chef ainsi désigné, se devra de faire en sa qualité d’« auxiliaire d’administration » non sans avoir clairement défini et expliqué ce à quoi renvoyaient les termes « auxiliaire d’administration ». Dès cet instant, qu’on soit d’accord ou non, on se doit de se soumettre, de respecter les institutions républicaines, s’adressant particulièrement à ceux qui manifestent une certaine opposition.
Il s’agissait donc pour l’autorité administrative, de sensibiliser ceux qui s’agitaient encore au sujet de la légitimité du chef de canton Akwa. « Respectez ce que le chef de l’Etat a décidé. Respectez les institutions républicaines », a-t-il martelé.
Bien avant, Géraldine Douala Moutome, au nom des jeunes du canton Akwa (Bonambela), S.M Raymond Moudio Tiki, chef de village de Bonelang ont souhaité la bienvenue au préfet du département du Wouri et l’ont rassuré de leur franche et étroite collaboration. Aspects que le chef de terre aura appréciés à leur juste valeur.
S.M. Dr Louis Din Dika Akwa sait donc désormais ce qui est attendu de lui en tant qu’auxiliaire d’administration et davantage quelles sont ses obligations et autres devoir en tant que chef, roi des Akwa, vis-à-vis de toutes et de tous les Akwa, qu’ils soient de Boneleke, Bonalembe, Bonamouti, Bessengué, Bonangang, Bonadibong, Bonambwanja, Bonabekombo, Bonewonda, Bonabeyike, Bonamikeng, Bonelang, Bonabela Nkon, Bonamouang, Bonangando, Bonebong, Bonejang, Bonamoukouri, Bonamoussadi ou de Bangue.
Martin Paul Akono
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