Le festival camerounais de promotion de la danse contemporaine, « Tanga Ngando », ouvert le 1er mai dernier, referme ses portes ce samedi 1er juin 2024. Bilan de ce mois de formation et de compétition.
Le festival Tanga Ngando prend fin ce samedi 1er juin 2024
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Rencontres chorégraphiques du Cameroun : « Tanga Ngando » met la clé sous le paillasson 

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Le festival camerounais de promotion de la danse contemporaine, « Tanga Ngando », ouvert le 1er mai dernier, referme ses portes ce samedi 1er juin 2024. Bilan de ce mois de formation et de compétition.  

Le festival du pas de danse, « Tanga Ngando » en langue Douala, est une initiative portée par l’association culturelle « Conni-Dzing », en partenariat avec l’Association des danseurs  du Cameroun. Lancée le 1er mai dernier dans la capitale économique camerounaise, cette 1ère édition referme  ses portes ce samedi 1er juin 2024, à l’Institut Français du Cameroun, antenne de Douala. La conférence de presse organisée ce vendredi 31 mai 2024 était en prélude aux finales de ce grand concours chorégraphique.

Cette rencontre avec les hommes de médias camerounais avait pour but de faire le bilan général des activités menées depuis le lancement du festival. « Les rencontres chorégraphiques du Cameroun qui ont débuté depuis le 1er mai 2024, se sont déroulées en trois rubriques. La première est intitulée  » Passerelle « . Elle portait sur la formation, le coaching, et les créations. La deuxième c’étaient des représentations chorégraphiques en espace public et aujourd’hui, nous avons ce petit volet qu’on a appelé  » Expression féminine  » et demain (ce samedi, Ndlr) on clôture par ces grandes finales du concours chorégraphique », résume Olivier Ngounde, directeur artistique des rencontres chorégraphiques « Tanga Ngando ».

Renforcement des capacités

Le festival Tanga Ngando dans sa démarche artistique, a pour objectif principal d’apporter une plus-value aux danseurs. Durant un mois, « nous avons travaillé sur trois modules. Le premier consistait à faire un travail précis sur la connaissance de soi. On a beaucoup de danseurs qui dansent, mais qui ne connaissent pas le type de corps qu’ils ont, ni le type de facultés qu’ils peuvent développer avec leurs corps. Le deuxième portait sur le travail sur les différentes esthétiques, parce qu’on a des jeunes qui viennent du Congo, du Tchad, du Cameroun, etc…qui avaient divers esthétiques propres à eux. Il fallait donc travailler ces esthétiques, mais aussi élargir leurs capacités et potentiels physiques », argumente Champleins Ludovic, formateur des danseurs dans le cadre de ce festival.

Pour le dernier module, les danseurs ont reçu des enseignements théoriques sur l’administration d’un projet culturel : Comment monter leur dossier et bien les ficeler pour qu’ils retiennent l’attention des institutions camerounaises qui accueillent les projets de danses ; chercher ou répondre à un appel à candidature. Ils ont également été mis en réseau avec d’autres danseurs dans le monde et certaines institutions locales qui s’intéressent à leur art, etc…

Finales

Sur les 20 danseurs solos et 10 de groupes qu’ils étaient  au départ, juste « 4 danseurs solos ont été retenus. Et en groupe, on a retenu 4 spectacles et on leur a bien spécifié qu’ ils ne doivent pas dépasser cinq danseurs par groupe. Pour ce qui est des récompenses, le vainqueur solo recevra la somme de 200.000 FCFA et le vainqueur de groupe, la somme de 500.000 FCFA. Et les dauphins recevront également quelque chose qu’on n’annonce pas », promet Olivier Ngoundé.

 

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