Au moment où le torchon brûle entre Paris et Bamako, Henry-Paul Diabaté Manden pense que rien n’est à exclure. Sur son compte Facebook ce mercredi 02 février 2022, le journaliste-écrivain et consultant média camerounais explique dans une publication comment la France pourrait se venger du gouvernement malien déterminé à se libérer du joug colonial. Voici l’intégralité de sa publication.
Voici ce que fera la France au Mali pour se venger de la claque reçue du gouvernement.
A la lumière du précédent Guinéen de 1959 pour déstabiliser le régime de Sékou Touré et qui depuis fait école dans la stratégie française de destruction des africains têtus, nous savons parfaitement ce que fera la France si et seulement si, elle a le courage d’affronter la colère russe.
1/ La destruction de l’économie
Comme la Guinée qui avait eu l’idée saumâtre de battre monnaie pour quitter le franc CFA, le territoire Malien sera à son tour abreuvé de coupures de faux billets de la nouvelle monnaie malienne. Cela inévitablement va fragiliser l’économie.
2/ L’ouverture de foyers pour répandre la violence dans le pays
Comme la Guinée en 1959 menacée par l’ouverture de foyers violents à caractère irrédentiste dans Fouta Djalon, les moindres différences ethniques seront exaltées et exploitées au Mali afin de détruire le moindre embryon de cohésion nationale.
3/ La domestication de la diaspora
Comme Sadou Bobo, un obscur Guinéen résident au Sénégal, propulsé au-devant de la scène politique pour devenir subrepticement l’opposant numéro 1 du régime Guinéen, l’on verra fleurir au Mali ces fameux « interlocuteurs valables » à qui argent, armes et moyens de communication ne manqueront jamais pour saper le moral de la population et l’a contraindre à appeler au secours la communauté internationale.
4/ Les assassinats ciblés
Comme Sékou Touré et ses principaux collaborateurs, les membres du gouvernement malien seront particulièrement visés par l’œil du cyclope des services action français.
En France, l’on a conscience que si l’exemple malien fait tache d’huile en Afrique, la France risque nager dans les eaux de l’Espagne, de la Grèce, du Portugal, c’est à dire être une puissance de 10ème rang.
Alors africains, réveillez-vous, sortons de la malédiction de la fatalité de la dépendance et entonnons l’hymne de la liberté.
Henry-Paul Diabaté Manden, journaliste-écrivain
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