Les représentants des États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) et des partenaires se sont réunis du 9 au 13 janvier 2024 à Douala au cours d’une réunion de concertation en vue d’élaborer une stratégie pour la promotion et la protection du patrimoine culturel.
Identifier les domaines de concentration, définir les données utiles et adopter les outils permettant d’élaborer une stratégie lisible et pragmatique qui reflètent les attentes des administrations et acteurs culturels de la sous-région. Tél était l’ordre du jour de la rencontre de cette semaine à Douala.
La Cemac amorce ce projet d’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action culturel avec l’appui de l’Unesco, afin d’accompagner cette dynamique, et de répondre aux aspirations de ses États.
En effet, la culture est l’un des éléments fondateurs du mandat de la Commission de la Cemac. La convention régissant l’Union économique de l’Afrique centrale (Ueac) mandate notamment la Commission de la Cemac, dans son article 46, pour la promotion et la protection des valeurs culturelles nationales et du patrimoine artistique des États, de la promotion des valeurs culturelles communes, de la promotion de la qualité, de la protection de la qualité de l’environnement dans les sites touristiques ou encore de la promotion du tourisme durable.
Ces provisions servent de point d’ancrage autour duquel s’articule la mission du département de l’éducation, de la recherche et développement social, chargé des droits de l’Homme et de la bonne gouvernance de la Cemac, etc.
La déclaration ministérielle de la conférence mondiale de l’Unesco sur les politiques culturelles et le développement durable Mondiacult 2022, à laquelle ont effectivement pris part les ministres de la culture de quelques pays de la Cemac, appelle à investir dans les chantiers prospectifs, pour valoriser l’impact transformateur de la culture pour le développement durable.
Francine Atangana
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