Ces leaders politiques rappellent aux parrains de cette pratique contre-nature qu’elle est interdite par le Code pénal camerounais. Quelques morceaux choisis.
Paul Biya, Anicet Ekane, Serge Espoir Matomba, Maurice Kamto
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Promotion de l’homosexualité au Cameroun par la France : l’union sacrée de Paul Biya, Maurice Kamto, Serge Espoir Matomba et Anicet Ekane contre « cette chose »

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Ces leaders politiques rappellent aux parrains de cette pratique contre-nature qu’elle est interdite par le Code pénal camerounais. Quelques morceaux choisis.

L’arrivée au Cameroun de l’ambassadeur français chargé des personnes LGBT+, prévue le 27 juin 2023, a été annulée. Mais le sujet autour de l’homosexualité que la France promeut au Cameroun continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Alors que le président de la République, Paul Biya, au cours d’une conférence de presse avec l’ancien président français, François Hollande à Paris en 2013, avait déclaré que l’homosexualité est interdite dans son pays. Elle est prohibée par le code pénal à son article 347-1, où les peines, quoique trop légères, peuvent aller de six mois à cinq ans de prison. «Avant que je sois président, l’article 347 punissait cette chose, ce délit», avait-il précisé. « Les gens discutent, les esprits peuvent évoluer dans un sens ou dans un autre mais actuellement, c’est un délit », avait ajouté le président camerounais.

Dix ans plus tard, les esprits ont effectivement évolué dans le sens du rejet catégorique de « cette chose ».  Au cours d’une réunion du parti, le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) Maurice Kamto, interrogé sur l’avènement de l’homosexualité en Afrique, avait déclaré sans ambigüité qu’il était contre, non sans justifier sa position : « Première raison, c’est interdit par la loi, deuxième raison, c’est qu’au Cameroun, l’homosexualité est devenue un système d’esclavagisation, même à l’université ».

« L’enfant travaille, même pour qu’il soutienne son mémoire, il doit passer, même pour qu’il soutienne sa thèse, il doit passer, là où il a mérité il doit passer », s’indignait Maurice Kamto dans une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux. Il ajoute : « Aujourd’hui dans le monde on veut imposer ça comme une valeur, quelqu’un ne se contente pas de vivre sa vie homosexuelle dans son coin, mais il veut maintenant que tout le monde soit avec lui, on ne peut pas l’accepter. Si on accepte, les enfants viennent d’où ? Maintenant ils parlent d’adopter les enfants, les enfants de qui ?»

Le Premier secrétaire du Parti uni pour la rénovation sociale (Purs), Serge Espoir Matomba, n’y va pas avec le dos de la cuillère pour suggérer au ministre des Relations extérieures du Cameroun, Lejeune Mbella Mbella « de ne jamais donner suite à ce genre de provocations et à nos services consulaires de ne jamais accorder un visa à ce monsieur (Jean-Marc Berthon) et à ses semblables ».

Concernant la diffusion des contenus à caractère homosexuel par les chaînes du bouquet français Canal+, Matomba souhaite plus de fermeté en cette période de vacances scolaires. « Notre pays n’est pas une tribune de la perversité mondiale et de la déshumanisation. L’Afrique en miniature donne la réponse et la suggestion ferme de toute l’Afrique sérieuse à cette nébuleuse que nous rejetons avec force et détermination ».

Président du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), Anicet Ekane s’oppose fermement à toute campagne de promotion de l’homosexualité au Cameroun. Par ailleurs, il s’inquiète de la « position mitigée » du gouvernement camerounais dans cette affaire. Il est  encore plus « surpris par le mutisme complice des organisations politiques et sociales de notre pays ».

Didier Ndengue

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