La cérémonie de clôture du projet a eu lieu le jeudi 08 juin 2023,  à la délégation régionale du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative du Cameroun (Minfopra), à Bertoua.
Prise en charge des réfugiés: le projet « I Yéké Oko » dresse son bilan après 4 ans
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Prise en charge des réfugiés: le projet « I Yéké Oko » dresse son bilan après 4 ans

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La cérémonie de clôture du projet a eu lieu le jeudi 08 juin 2023,  à la délégation régionale du Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative du Cameroun (Minfopra), à Bertoua.

Le projet « I Yéké Oko », qui signifie « on est ensemble » en langue Sango, a été lancé le 1er mai 2019 au Cameroun et en Centrafrique. Il œuvre pour le  développement équilibré et durable des territoires impactés par les déplacements de populations issues du conflit centrafricain. Ses objectifs sont de renforcer la gouvernance locale, consolider le lien social, relancer l’économie rurale et partager les connaissances. Le projet vise les départements de la Kadey (Cameroun) et de la Mambéré-Kadeï (Centrafrique). La cérémonie de clôture du projet s’est tenue le 08 juin 2023 à Bertoua. C’était l’occasion pour les organisateurs de dresser le bilan après 4 ans.

« I Yéké Oko » a œuvré dans les domaines de la cohésion civique, sociale et économique au Cameroun et en Centrafrique. Au Cameroun, il présente les résultats suivants : « 3950 enfants et 1385 adultes nés dans les communes cibles du projet ont bénéficié de l’assistance juridique pour la reconstitution de leur actes de naissance ; 302 personnes ont bénéficié d’au moins une séance d’entretien individuel dans le cadre de l’accompagnement psychosocial », indique le dossier de presse parvenu à notre rédaction.  

En Centrafrique, le document révèle que, « 57 personnes ont été formées sur la mission et les attributions des comités et sur la gestion des conflits et des ressources naturelles ; 5 communes ont été appuyées dans l’identification des couloirs de transhumance ou de convoyage et des aires de pâturage  du gros bétail ; 61 jeunes formés en métiers porteurs et insérés ».

Fadira Etonde

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