Séduit depuis 2015 par la vision politique de l’ex président républicain et candidat à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024, le directeur de publication du journal en ligne La Plume de l’Aigle et CEO de Ndengue Consulting pense que cette doctrine permettrait aux dirigeants du monde entier en général et des pays africains en particulier de restaurer la grandeur de leurs États. Dans cette interview, il parle de son soutien à l’ancien locataire de la Maison Blanche.
Didier Ndengue, l'un des rares trumpistes africains dans les bureaux de sa startup à Douala, au Cameroun. Photo/LPA
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Présidentielle américaine/Didier Ndengue : « pourquoi je suis trumpiste depuis 2015 »

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Séduit depuis 2015 par la vision politique de l’ex président républicain et candidat à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024, le directeur de publication du journal en ligne La Plume de l’Aigle et CEO de Ndengue Consulting pense que cette doctrine permettrait aux dirigeants du monde entier en général et des pays africains en particulier de restaurer la grandeur de leurs États. Dans cette interview, il parle de son soutien à l’ancien locataire de la Maison Blanche.

On vous voit depuis un moment multiplier les sorties pro Donald Trump sur votre compte X. Vous vous faites même appeler trumpiste. On se demande alors ce que c’est le trumpisme en réalité ?

Je définis le trumpisme comme une doctrine qui consiste à respecter son peuple, à pratiquer la démocratie, les règles démocratiques et surtout à respecter les étrangers qui sont en règle sur votre territoire. Même les pays étrangers et leurs alliés. Le trumpisme c’est un peu ramer à contre-courant, c’est-à-dire promouvoir les valeurs qui régissent l’humanité, les droits de l’homme et surtout le respect des us et coutumes des uns et des autres. C’est également s’interdire de s’ingérer dans les affaires internes des autres, surtout des pays africains. Ces derniers ont longtemps été victimes de l’impérialisme occidental.

Le trumpisme, pour ma part, consiste également à prôner la paix dans le monde, la paix entre les nations. C’est le fait de ne pas promouvoir la guerre, le terrorisme et surtout de ne pas toujours montrer au monde entier qu’on est supérieur. Le trumpisme c’est un peu l’égalité. C’est l’égalité entre les peuples, tout en s’occupant d’abord des affaires internes de son pays natal.

Le trumpisme enfin, c’est également le respect de la spiritualité de chacun et aussi la promotion du Dieu créateur, celui qui a créé l’univers. C’est aussi le fait de lutter contre l’ordre établi, lutter contre le terrorisme international, lutter contre ce qu’on appelle l’Etat profond, c’est-à-dire, ceux-là qui dictent leurs lois et la marche à suivre au monde entier. C’est ça le trumpisme. Même si certains ont tendance à déformer en laissant croire que c’est une mauvaise doctrine et pourtant, c’est une doctrine qui consiste à s’occuper de son pays, de ses affaires internes et à respecter le choix de ses partenaires et des pays amis.

Hier on vous a vu vêtu de T-shirts MAGA (Make America Great Again). MAGA qui est le slogan de Donald Trump depuis 2015. Pouvez-vous nous en dire plus sur les motivations de votre engagement envers Donald Trump et sa vision politique ?

Il faut préciser que MAGA (Make America Great Again) est un slogan ou encore un mouvement sur lequel s’appuient le président Trump et ses partisans. Ça veut tout simplement dire : faire renaître l’Amérique, restaurer sa grandeur. Pour restaurer la grandeur d’un Etat, il faut mettre toutes les conditions en musique pour que les valeurs soient prônées, pour que les emplois soient créés, pour que le chômage soit réduit, pour que nos industries et nos institutions soient plus fortes. Pour ce qui est des États-Unis, Donald Trump veut relever son économie ; qu’elle redevienne la grande Amérique que nous avons tous connu. Vous connaissez le fameux rêve américain qui a bercé notre enfance. Aujourd’hui, l’Amérique est considérée comme le bourreau du monde parce qu’elle s’est beaucoup ingérée dans les affaires internes des nations. C’est elle qui dicte par exemple la marche du monde. Cette marche du monde rime avec la destruction des nations qui passe par le terrorisme, les coups d’États qui se soldent souvent par l’assassinat des dirigeants. Tout cela donne une très mauvaise image aux États-Unis. Chaque fois qu’un leader ou un dirigeant organise des guerres ou alors, cautionne l’assassinat de quelqu’un, prenons l’exemple du guide libyen, Mouammar Kadhafi sous Barack Obama, c’est une façon de creuser la tombe des États-Unis. Je suis de ceux qui pensent qu’un président américain peut diriger son pays sans toutefois déclencher une guerre dans un coin du monde. Le président Trump l’a prouvé lors de son premier mandat. De 2016 à 2020, il n’a déclenché aucune guerre dans le monde. On connaît les guerres sous Bush, Obama et Biden. Je pense qu’il est possible de faire les choses autrement sans bains de sang.

Le mouvement MAGA que j’ai épousé depuis 2015 s’inscrit dans cette logique. C’est un mouvement qui lutte par exemple contre le trafic des êtres humains, le terrorisme, le commerce de la drogue, l’inversion des valeurs. C’est un mouvement qui voudrait que l’Amérique se relève et je pense que lorsqu’on a un dirigeant d’une grande puissance qui s’occupe prioritairement de son pays, les autres nations vont moins souffrir. Parce que si vous avez un président comme Trump qui s’occupe des Américains, les Africains vont également s’occuper de leurs affaires. Tenez par exemple, quand il y a une élection présidentielle dans un pays, si les États-Unis n’approuvent pas les résultats, l’élection en question sera discréditée. Le Président Trump et le mouvement MAGA, ne sont pas dans cette logique. Ils estiment que l’Amérique a ses problèmes et ses démons qu’il faut absolument régler. Et quand on n’arrive pas à éliminer les démons de sa propre maison, ce ne sont pas les démons du voisin qu’on va chasser.

Séduit depuis 2015 par la vision politique de l’ex président républicain et candidat à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024, le directeur de publication du journal en ligne La Plume de l’Aigle et CEO de Ndengue Consulting pense que cette doctrine permettrait aux dirigeants du monde entier en général et des pays africains en particulier de restaurer la grandeur de leurs États. Dans cette interview, il parle de son soutien à l’ancien locataire de la Maison Blanche.Pour un jeune africain et camerounais en particulier, c’est quoi l’intérêt de soutenir Donald Trump sachant qu’aux USA, ce dernier ne fait pas l’unanimité ? Certains médias occidentaux le taxent même de mauvais président…

Ceux qui présentent Donald Trump comme un mauvais président, un président qui ne serait pas aimé, ce sont des médias que le président Donald Trump lui-même appelle médias mensonges. C’est-à-dire des médias qui diffusent des informations mensongères en faveur de leurs bailleurs de fonds, de leurs propriétaires. Quand j’ai besoin d’une bonne information, je ne vais pas sur ces médias mensonges, je m’abreuve directement sur les comptes X du président Trump, de ses mouvements, de certains Américains et aussi de certains médias car, il y en a qui donnent la bonne information.

Les médias mensonges vous laissent croire que Donald Trump n’aime pas les noirs, ce qui n’est pas vrai. Parce qu’on a plusieurs fois vu le président Trump avec les afro-américains, même dans les films, avec les musiciens et les acteurs du showbiz. Et chaque fois que le président Trump se rend dans les secteurs où vivent les noirs, il est très apprécié. Plusieurs afro-américains aiment le président Donald Trump. Maintenant, le visage que les médias véhiculent depuis que Trump a décidé de conquérir la Maison Blanche en 2015, c’est celui d’un guignol, de quelqu’un qui n’aime pas les enfants, les noirs, les humains. Que c’est un suprématiste, etc… Bref des propos dégradants visant à ternir son image. Mais pour moi, Trump est un exemple à suivre. Je suggère à tous les Africains d’adopter le trumpisme dans leur quotidien, dans la gestion de leurs affaires, c’est-à-dire : je m’occupe de mes affaires à la perfection pour les intérêts des miens d’abord et je respecte les pays partenaires avec qui je fais des affaires. Donc, j’invite tous les jeunes africains et même le monde entier à adopter la démarche trumpiste qui ne sera pas une parenthèse. Parce que même après le président Trump, ce mouvement va se poursuivre car, les dirigeants du monde se tournent de plus en plus vers le protectionnisme. Il faut protéger ses intérêts et protéger ses populations.

Une dernière question pour sortir de notre entretien : mardi, vous avez posté une vidéo sur votre statut WhatsApp. Dans cette publication, vous disiez que  le 5 novembre prochain, Donald Trump écrasera Kamala Harris. Pourquoi l’affirmez-vous avec autant de conviction ?

Je l’affirme parce que Kamala Harris, tout comme Joe Biden, ne fait pas le poids face à Donald Trump. Quand je regarde les différentes images des meetings, même dans les États clés où l’élection est généralement serrée, les images sont incroyables. On a l’impression que toute l’Amérique est derrière Donald Trump. Les images de ses meetings sont différentes de celles des meetings de Kamala Harris. Même certains éditorialistes et chroniqueurs spécialistes de l’Amérique affirment malgré eux que le vent souffle en faveur du président Trump. Qu’il y a comme une sorte de doctrine Trump qui est installée de ce côté-là. Donc, les médias peuvent manipuler l’information comme ils veulent, mais je pense que la victoire de Donald Trump sera écrasante le 5 novembre.

Interview réalisée par Fadira Etonde

 

 

« Que l’on ne vienne surtout pas bassiner les oreilles des Camerounais en faisant croire  que M. Biya n’a jamais été au courant de cette infamie, cinq ans après la commission des faits »

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