Espoir Belema, porte-parole de la communauté centrafricaine au 3e Congrès du NMP
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Pour ce Centrafricain, Paul Biya est le plus panafricaniste des chefs d’Etat africain

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Porte-parole de la communauté centrafricaine au 3ème congrès du Nouveau mouvement populaire, tenu les 10 et 11 août 2024 à Douala, Espoir Belema évalue les 42 ans de pouvoir du président camerounais.

Il n’a pas l’impression que les Camerounais connaissent réellement leur président. Espoir Belema place Paul Biya au rang des plus grands dirigeants africains. Le porte-parole de la communauté centrafricaine l’a fait savoir au cours de son intervention le dimanche 11 aout 2024 lors de la clôture des activités du 3ème congrès du Nouveau Mouvement Populaire (NMP) à Douala.

Selon le jeune centrafricain dont le pays d’origine se remet progressivement de ses multiples crises sociopolitiques, le bilan des 42 ans de pouvoir de Paul Biya va au-delà des frontières camerounaises. « Pour évaluer Monsieur Biya, on est tous hors-sujet. Les Camerounais sont tous hors-sujet concernant leur président. Ils ne connaissent même pas Paul Biya », pense-t-il.

« Vous ne pouvez pas imaginer ce que ce monsieur a fait pour la sous-région. Grâce à lui, le Cameroun a été un pôle de stabilisation en Afrique centrale. Si aujourd’hui, mon pays tient débout, c’est grâce au Cameroun. Si aujourd’hui la RCA a vaincu la rébellion, c’est grâce au Cameroun de Paul Biya », ajoute Espoir Belema.

Le Centrafricain pose une série de questions aux détracteurs de Paul Biya : « Est-ce qu’un père peut laisser son propre fils pour aimer un autre enfant ? Est-ce qu’il peut laisser son propre enfant pour aimer l’enfant du voisin ? Alors comment certains pensent-ils que Paul Biya n’aime pas le Cameroun alors qu’il aime la sous-région ? Il aime la Centrafrique. Il aime l’Afrique. Il est panafricaniste. Comment ne peut-il pas aimer le Cameroun et les Camerounais ? »

Crise sociopolitique en RCA, guerre du Biafra

Concernant la récente crise sociopolitique en République centrafricaine, le géostratège panafricaniste, Charly Kengne se rappelle de trois actes forts pris par Yaoundé en faveur du voisin sous régional, sous l’impulsion de Paul Biya : « Dans la crise en RCA, qui avait été préparée pour que ce pays s’embrase, le Cameroun du président Paul Biya prend trois actes forts pour sauver la RCA. Le premier acte fort, bien avant que les organisations dites humanitaires ne se prononcent, le gouvernement camerounais a pris toutes les dispositions pour accueillir d’un seul coup, plus de 300 000 réfugiés centrafricains dans la région de l’Est. C’est six mois après que les organisations humanitaires sont venues secourir les populations qui fuyaient la crise. Le second acte fort : le Cameroun s’est mobilisé avec ses pairs de la sous-région pour mettre sur pied la Misca (Mission internationale de soutien à la Centrafrique, devenue Minusca plus tard). Le Cameroun à lui seul a envoyé près de 2000 soldats pour garantir la paix et la sécurité en RCA. Le 3ème acte fort, pour empêcher ce pays d’imploser de l’intérieur, le Cameroun a sécurisé le corridor Douala-Bangui, parce ce qu’il fallait permettre que les denrées de première nécessité arrivent en Centrafrique… ».

L’amour de Paul Biya pour ses voisins ne date pas d’aujourd’hui. Alors qu’il est secrétaire général de la présidence de la République sous Ahmadou Ahidjo, Paul Biya est un maillon fort pour la stabilité au Nigéria. « Lorsqu’en 1966, le lieutenant-colonel nigérian Yacubu Gowon, prend la parole en mondovision, il déclare que le Nigéria est souverain, à l’instant où il finit de déclarer cela, la décision a été prise à l’Elysée par De Gaulle, qui charge Foccart d’en finir avec lui. Ils instrumentalisent le gouverneur de la région de l’Est du Nigéria, Odumegwu Emeka Ojukwu. Le 30 mai 1967, il proclame l’indépendance de l’Etat du Biafra avec pour capitale Enugu. On met à contribution les présidents gabonais et ivoirien, Félix Houphouët-Boigny et Omar Bongo. Les ambassades de ces pays servent de relais pour alimenter la crise du Biafra. On vient exiger au Cameroun de servir de base arrière pour la guerre du Biafra. Le président Ahmadou Ahidjo a dit non, jamais le Cameroun ne servira de base arrière pour déstabiliser un pays. A l’époque, Paul Biya est secrétaire général de la Présidence de la République », rapporte Charly Kengne.

Pour poursuivre ces belles œuvres en faveur de son pays et de son continent, Espoir Belema exhorte le chef de l’Etat camerounais « à déléguer ses pouvoirs aux gens qui le méritent. Aux gens qui aiment le Cameroun, qui sont prêts à servir la cause camerounaise, à servir le Cameroun ».

 

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