Quand bien même le Directeur de la publication « Le Confidentiel » en est l’initiateur, quand bien même les présidents du Syndicat des professionnel des mototaxis du Cameroun et du Syndicat des Conducteurs des mototaxis du Cameroun, sont à ses côtés, l’homme des médias reste convaincu qu’à travers une forte campagne de sensibilisation, il est à espérer un changement de mentalité.
Les accidents de circulation impliquant des conducteurs de mototaxis ne sont pas des faits nouveaux au Cameroun en général et spécifiquement à Douala, où le phénomène est perpétuellement en recrudescence du fait du non-respect des usages en matière de circulation, plus spécifiquement du code de la route. S’il a été démontré que l’incivisme avéré ou non des conducteurs de mototaxis en est la principale raison, il est aussi à intégrer d’autres aspects sur lesquels, il est important de s’appesantir. Convaincu de ce que si la tolérance zéro ne peut être atteinte, on assistera tout de même à une atténuation de ce phénomène qui endeuille de nombreuses familles. Tant il est vrai qu’il ne se passe pas de semaine sans que ne se produise un accident sur les deux ouvrages d’art qui facilitent la traversée du fleuve Wouri d’Est en Ouest.
Détermination
S’agira-t-il d’un coup d’épée dans l’eau, d’un éternel recommencement au regard de l’incivisme qui semble avoir fait son nid à Douala ? Thierry Nyope, Directeur de la publication « Le Confidentiel », pour avoir été victime, Issa Kabirou, président du Syndicat des professionnels des mototaxis du Cameroun et Maximilien Opono, président du Syndicat des conducteurs des mototaxis du Cameroun, entendent mettre toutes leurs énergies dans la bataille afin de sauver de nombreuses vies. « Il faut bien commencer quelque part », argumente-t-on ici.
Aussi la campagne qu’ils entendent mener touchera divers aspects à travers un plaidoyer dont la finalité sera de faire respecter la volonté du chef de l’Etat qui, lors de la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction du 2ème pont sur le Wouri le 14 novembre 2013, déclarait : « l’ancien pont, en fin de vie, sera dédié aux piétons et aux deux roues dont il facilitera les déplacements. Et il sera aménagé en conséquence pour assurer la sécurité des utilisateurs ». Pour Thierry Nyope et les présidents de syndicats des conducteurs de mototaxis, il serait urgent, à défaut d’enlever les rails qui, très glissants, sont à l’origine des chutes des motos, de les recouvrir avec du bitume. L’aspect relatif à la sécurisation de la zone à travers l’éclairage public, la présence permanente des patrouilles mixtes constituées de gendarmes et de policiers, sont d’un impératif qui ne nécessite aucune négociation. Et comme on compte des dizaines de milliers de mototaxis affiliés à divers syndicats, fédérer ces organisations en vue de faire passer le message portant sur le respect du code de la route, est une nécessité absolue. Pour cette campagne de sensibilisation tous azimuts, près de 50 sorties pourront être faites pour atteindre les objectifs fixés et surtout faire bouger les lignes dans les départements ministériels concernés. Car d’un devoir de conscience, c’est de cela qu’il s’agit.
MPA
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