La première édition des Rencontres photographiques de Douala (Repdoul) se tient du 10 au 13 janvier 2023.
Une photo exposée à l'Institut français du Cameroun, antenne de Douala dans le cadre des Repdoul
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Photographie: à Douala, le huitième art immortalise la mémoire

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La première édition des Rencontres photographiques de Douala (Repdoul) se tient du 10 au 13 janvier 2023.

Cristalliser une tranche de vie, conserver les archives et sauvegarder des souvenirs à travers la photographie. Tel est le but des Rencontres photographiques de Douala (Repdoul) qui se tiennent du 10 au 13 janvier 2023 à l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala à Akwa et à l’espace Kam’art à Bonabéri.

Organisé par les Ateliers Kam’Art, le festival réunit dans la même salle, les professionnels, les amateurs et les passionnés du huitième art venus de plusieurs régions du Cameroun. «Ce que le public va découvrir pendant le Repdoul, c’est une autre façon de voir la photo, une autre façon de raconter des choses, une autre façon d’appréhender la photographie. Une photo vaut mieux que mille mots», explique Max Mbakop, promoteur du festival.

L’artiste visuel de poursuivre: «On  souhaite que tous ces jeunes photographes puissent comprendre que le tout ne se résume pas seulement à aller chercher de l’argent, mais qu’ils ont aussi cette obligation envers eux-mêmes et envers la société de pouvoir faire un travail d’ordre collectif. Pour moi c’est très important parce que si par exemple nos anciens n’avaient pas fait un travail d’ordre collectif, ils n’attendaient pas seulement qu’on leur passe les commandes pour faire les photos, je  suis sûr qu’on n’aurait pas des photos d’archives qu’on a aujourd’hui. On ne saurait  jamais à quoi ressemblait Douala dans les années 50 ou 60 . On n’aurait jamais su à quoi ressemblait le pont sur le Wouri et tout ce qui se passait avant».

Placée sous le thème «Engingilaye, Ewese? Histoires, racontes», la première édition des Repdoul plante le décor pour les prochaines autour de la mémoire. «C‘est le thème général qu’on va explorer au bout de 4 à 5 éditions et donc comme c’est une biennale, c’est parti pour 10 ans. On n’a pas voulu être très conceptuel pour une première édition, on a voulu être terre à terre, permettre aux gens de pouvoir raconter des histoires à travers la photographie. Les  prochaines éditions seront vraiment plus larges,  parce qu’on mettra du doigt sur ce que c’est que la mémoire. Elles seront plus intellectuelles», ambitionne Max Mbakop.

Ruffine Moguem 

 

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