Dans une note vocale qui lui est attribuée, le promoteur de la Clinique de l’aéroport, située au quartier Bonapriso à Douala, affirme qu’il était impossible de sauver les triplets de Maëva Nguenga Kameni.
Les messages de compassion et les explications du directeur de l’hôpital de district de Logbaba, situé à Douala 3, n’ont pas réussi à calmer la douleur de Maëva Nguenga Kameni. Cette dernière, âgée de 25 ans, a perdu ses triplets dans cette formation sanitaire. Dans un communiqué rendu public le 24 janvier, le patron de l’hôpital, Dr Gaël Ngnegue Plong a exprimé « ses sincères condoléances à la famille de la patiente » qui portait une grossesse de « 25 semaines ».
Dans une note vocale qui lui est attribuée, le Dr Guy Sandjon, ancien président de l’Ordre des médecins du Cameroun, explique que « dans la vie, il y a 18 à 20% d’avortements inévitables lors d’une grossesse. En dehors de ces avortements inévitables, il y a des avortements ultra précoces ». Le cas de Maëva Nguegang Kameni, était « un avortement tardif », affirme Dr Guy Sandjon.
« On ne récupère pas, même dans les meilleures mains en Europe, sauf dans les maternités de vol 3, c’est-à-dire de plus haut niveau, des enfants de moins d’un kilo. Un kilo, 24 semaines, c’est trop tôt. Jusqu’à 28 semaines, ce sont des avortements », conclut le promoteur de la clinique de l’aéroport.
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