By Le patron de cette formation sanitaire, située dans le troisième arrondissement de la capitale économique camerounaise, Dr Gaël Ngnegue Plong a présenté ses « condoléances » à la famille éprouvée dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce vendredi 24 janvier 2025.
Maëva Nguenga Kameni, âgée de 25 ans, a récemment perdu ses triplets à l’hôpital de district de Logbaba, situé dans le 3ème arrondissement de la capitale économique camerounaise. Affecté par cette perte tragique survenue au sein de l’hôpital dont il a la charge, Dr Gaël Ngnegue Plong, « exprime ses sincères condoléances à la famille de la patiente » qui portait une grossesse de « 25 semaines », peut-on lire dans un communiqué de presse signé ce 24 janvier 2025.
Cet incident qui, selon le directeur, « n’a pas été seulement un choc émotionnel pour la famille, mais également pour le personnel médical qui a fait tout son possible pour offrir les meilleurs soins à la patiente et ses bébés dans des conditions extrêmement complexes », fait-il savoir dans le document.
Retour sur les faits
Selon le patron des lieux, Maëva Nguenga Kameni avait été admise à l’hôpital de district de Logbaba mercredi dernier « pour une suspicion de perte des eaux. Après un examen clinique et une échographie, il a été constaté un avortement inévitable ».
Au regard de la situation critique et de la précocité de la grossesse (environ 6 mois), la direction de l’hôpital de district de Logbaba décide « de transférer les bébés vers l’hôpital Laquintinie, un centre spécialisé. Cependant, durant le transfert, l’un des trois fœtus a malheureusement cessé de vivre et les deux autres ont été admis en néonatologie mais sont décédés quelques heures après leur admission », apprend-on.
Conscient de la douleur et la frustration de la famille face à une telle perte, le directeur de l’hôpital tente d’apaiser les cœurs : « toutes les démarches médicales nécessaires ont été entreprises et des moyens ont été mis en place pour préserver au mieux la vie des fœtus, notamment, par l’utilisation de bouillottes pour maintenir leur température pendant le transfert ».
Il reconnaît toutefois, que « ce type d’incident reste un évènement tragique mais inévitable à ce stade de la grossesse, qui dépasse souvent les capacités de soins des structures, malgré toute la diligence du personnel médical » et promet dans ce contexte difficile d’ « améliorer les conditions de soins pour tous ses patients ».
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