L’émotion est grande à Yaoundé. Les différentes artères de la capitale camerounaise empruntées par le cortège présidentiel ce lundi 21 octobre 2024 sont noires de monde. Une foule en liesse est sortie pour lui souhaiter un bon retour à la maison. Le président Paul Biya regagne ainsi le Cameroun après un long séjour à Genève, en Suisse où il travaillait et vaquait à ses occupations selon ses proches collaborateurs.
Le président Paul Biya s'entretenant avec Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence. Photo/PRC
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Paul Biya: le retour du sphinx

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Le président de la République a regagné Yaoundé ce lundi 21 octobre 2024 après un long séjour en Europe.

L’émotion est grande à Yaoundé. Les différentes artères de la capitale camerounaise empruntées par le cortège présidentiel ce lundi 21 octobre 2024 sont noires de monde. Une foule en liesse est sortie pour lui souhaiter un bon retour à la maison. Le président Paul Biya regagne ainsi le Cameroun après un long séjour à Genève, en Suisse où il travaillait et vaquait à ses occupations selon ses proches collaborateurs.

A sa descente d’avion à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen autour de 17h, où il est accueilli par une foule de militants et sympathisants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) parti au pouvoir dont il est le président national, Paul Biya va s’entretenir pendant près de dix minutes avec le ministre d’État, secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh. Le chef de l’État va ensuite prendre place à l’intérieur de sa voiture. Direction, le Palais de l’Unité. Le cortège présidentiel traverse le centre-ville de Yaoundé, pris d’assaut par les populations fières de revoir leur président.

Le « fantôme » marche et parle  

Parti du Cameroun le 2 septembre dernier pour prendre part au sommet Chine-Afrique, Paul Biya avait pris ses quartiers à Genève en Suisse jusqu’à son retour au Cameroun ce lundi 21 octobre 2024. Pendant son absence, des rumeurs ont circulé sur son état de santé. Certains lanceurs d’alertes ont laissé croire qu’il était agonisant et incapable de tenir sur ses deux jambes. Une télévision détenue par des sécessionnistes anglophones basée à l’étranger avait même annoncé sa mort.

Malgré les assurances du ministre directeur du Cabinet civil, Samuel Mvondo Ayolo et du porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, les rumeurs ont installé un climat de peur dans certains ménages camerounais au point de faire sortir certains membres du gouvernement de leurs gonds. Ce retour triomphal de Paul Biya vient ainsi mettre en déroute toute manœuvre de déstabilisation du Cameroun.

 

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