L’initiative est portée par « Génération Présidentielle agropastorale (GPA) ». Une association de soutien au président Paul Biya. Elle vise à emmener les jeunes à s’investir dans l’agro sylvo pastoral et à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Germain Socrate Tanleu
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Opération « un jeune, une unité de production en 2O25 » : les enjeux

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L’initiative est portée par « Génération Présidentielle agropastorale (GPA) ». Une association de soutien au président Paul Biya. Elle vise à emmener les jeunes à s’investir dans l’agro sylvo pastoral et à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

L’objet de cette association légalisée est le suivant : emmener les jeunes à s’investir massivement dans l’agro sylvo pastoral d’une part,  à tourner le dos à l’immigration clandestine, et à rompre avec les fléaux sociaux tels que la délinquance juvénile, la consommation de la drogue et des stupéfiants, les violences en milieu scolaire et académique, la prostitution. Un autre objectif et pas des moindres est poursuivi par la même opération. A savoir : sensibiliser les jeunes, afin qu’ils s’inscrivent massivement sur les listes électorales, et participent aux élections très attendues dans le pays en 2O25, notamment l’élection présidentielle. Autant d’objectifs qui tiennent à cœur le leader de cette organisation, Germain Socrate Tanleu. Il est par ailleurs  un homme de médias bien connu sur la scène journalistique nationale.

Engagement  patriotique

Lorsqu’on interroge le président sur les enjeux de cette opération, il répond d’un ton caricatural : « d’ici 2025, les unités de production doivent être visibles  même sur les toits  des maisons ». C’est le lieu pour moi, de demander aux hommes de dieu toutes obédiences confondues de prier pour cette opération, poursuit-il. Car, elle vise à ramener les jeunes dans une initiative, qui fera d’eux des patrons de PME d’ici l’année prochaine. Beaucoup d’entre eux se sont laissés embrigadés ces cinq dernières années par des fléaux les plus rocambolesques qui les ont conduits à la débauche. Il n’est pas rare de constater, qu’ils sont très nombreux ces derniers jours à avoir basculé dans des phénomènes tristes tels que « les microbes » ou encore « le retour », dans lesquels on remarque  même la présence des jeunes filles. Une gente féminine devenue assez fragile, et prête à se livrer à tout à cause de l’argent facile. Il suffit de se poster à l’entrée de certains hôtels, ou des lieux d’hébergement, pour constater que ce sont des mineures de moins dix-sept ans, qui fréquentent actuellement ces lugubres lieux. Or, en s’investissant massivement dans l’entrepreneuriat agro sylvo pastoral, ils se sentiront plus à l’aise.  D’où l’appel   constant du chef de l’Etat Paul Biya. Ils doivent également s’inscrire massivement sur les listes électorales. Car, il leur revient de choisir leurs futurs dirigeants. Ceux qui feront de leur entreprise des unités vivantes en leur octroyant des subventions.

C’est pour rendre l’opération viable que les porteurs de ce projet prévoient d’organiser de nombreux séminaires à travers les dix régions du pays. Question de capaciter les jeunes  sur le montage des projets   agropastoraux. Les universités, les églises, les partis politiques tels que l’OJRDPC, les organisations de femme, font partie des cibles privilégiées. Avec l’espoir que les pouvoirs publics, les ONG,  et  d’autres acteurs de bonne volonté soutiendront l’initiative.

Martin  Akono

 

 

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