Cyrille Bojiko, Severin Tchounkeu et Haman Mana ont le droit de se défendre quand leurs entreprises sont menacées au plus haut niveau. Tout porteur de projet éditorial ferait pareil. Même moi, malgré mes deux ans d’existence. Il faut bien défendre son gagne-pain. Même chose pour les Organisations non-gouvernementales citées par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
Pour le cas précis des Ong, elles n’ont aucun intérêt à ce que le Cameroun soit en paix. Car la paix assèche leurs caisses. Raison pour laquelle elles font feu de tout bois pour entretenir un climat de chaos. C’est prouvé. Ce n’est donc plus un débat. Ces deux corps de métier ont toujours été utilisés par les entrepreneurs de guerre pour atteindre leurs objectifs.
Ils l’ont fait partout où ils sont passés. La Lybie, le Mali, la Rca en savent quelque chose. En dehors de ces structures qui agissent sur le terrain, il y a des laboratoires des fake invisibles, constitués des cerveaux triés sur le volet pour aller jusqu’au bout.
Pour entretenir cette industrie, il faut de grands moyens. Et les bailleurs de fonds n’en manquent pas. Surtout quand on sait que le business de la guerre rapporte gros. Donc décaisser 5 milliards pour financer ces structures comme l’affirme Paul Atanga Nji n’est qu’un jeu d’enfant pour les entrepreneurs de guerre.
S’il est avéré que les patrons des médias et Ong indexés par le ministre de l’intérieur s’y sont retrouvés involontairement ou volontairement, il est du devoir du ministre, garant de la sécurité nationale, de les rappeler à l’ordre.
Pour me résumer, notre sécurité incombe à nos autorités et à tout citoyen soucieux du devenir du Cameroun et personne d’autre.
Paul Atanga Nji et ses collègues du gouvernement ont le devoir d’agir, car ils auront des comptes à rendre aux Camerounais, à cette génération et aux futures, si les choses tournent au vinaigre.
Or les autres sont impliqués volontairement ou involontairement dans ce qu’on a l’habitude d’appeler « l’économie de la guerre », où les acteurs ne rendent compte qu’à leurs bailleurs de fonds, qui n’ont pas l’habitude d’investir pour perdre.
Didier Ndengue
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