Plusieurs éditorialistes pointent un doigt accusateur sur Paris, qui tenterait de « discréditer » le numéro un  tchadien. Notamment, auprès de la société civile locale et internationale. Ceci, parce que ce dernier aurait adopté une nouvelle politique qui contredit les ambitions et les intérêts de cette ancienne puissance coloniale  dans le pays.
Mahamat Idriss Deby, président du Tchad (gauche) et Emmanuel Macron, président de la France.
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Nouvelles accusations contre le président tchadien

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Plusieurs éditorialistes pointent un doigt accusateur sur Paris, qui tenterait de « discréditer » le numéro un  tchadien. Notamment, auprès de la société civile locale et internationale. Ceci, parce que ce dernier aurait adopté une nouvelle politique qui contredit les ambitions et les intérêts de cette ancienne puissance coloniale  dans le pays.

Depuis quelques jours maintenant, plusieurs médias tchadiens ventilent des informations sur le chef d’Etat tchadien. « Tchad One » a publié des informations sur l’implication du général Youssouf Boy dans des affaires de corruption et détournement des revenus pétroliers. Le même site a mentionné que Déby pourrait également être impliqué dans ce processus de détournement de fonds.

Le  site « Tchad One » a accusé également Déby d’avoir pris de mauvaises décisions pour servir ses intérêts personnels et d’avoir nommé des personnalités non qualifiées à des postes sensibles.  Le 21 juin 2024, Déby a pris la décision de démettre Issa Ali Taher de son poste de directeur général de la Société des hydrocarbures tchadienne « SHT », et de le remplacer par la belle-sœur de Kaka. Le même jour, il a démis Ismaël Ngakoutou, le directeur général adjoint de la banque CBT  de sa fonction,  et a été remplacé par Mehmet Timan Erdemy, fils du chef de l’opposition ‘’UFR » Timan Erdemy.

« De Bédouin à président »

Il convient de noter que la même personnalité a été sévèrement interrogée toute la journée au siège de l’ANS.  Selon « Tchad One », lors de son interrogatoire, Ismail Ngagutu a déclaré que l’argent détourné des revenus pétroliers avait été dépensé pour la campagne présidentielle de Déby avec l’approbation du palais présidentiel. Le même site tchadien concluait, que Déby avait une faible personnalité, était incapable de prendre les bonnes décisions et ne voulait pas laisser la justice faire son travail.

« Il faut rappeler qu’au début de ce mois, les autorités françaises ont soulevé la question du détournement de fonds publics pour acheter des vêtements de luxe et des costumes formels, dans lesquels elles avaient déjà tenté d’impliquer le président Déby, et ont utilisé de nombreux médias pour déformer sa réputation aux niveaux local et étranger.  Deby a répondu à ces fausses allégations dans son livre précédemment écrit, « De Bédouin à président », en disant qu’il ne préfère pas les vêtements modernes où les costumes formels aux vêtements traditionnels dans lesquels il apparaît toujours », note un éditorialiste tchadien.

Source : Actu Cameroun

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