Elle est décédée au courant de ce mois de février 2025 à son domicile, sis au lieu-dit « Marché des fleurs » à Douala.
Les Upecistes sont sans voix. Astrid Hélène Mack-Kit, une militante engagée de l’Union des populations du Cameroun, d’origine allemande, s’est éteinte le 10 février dernier à son domicile situé à Bonapriso, lieu-dit « Marché des fleurs ». Son décès a été constaté quatre jours plus tard. Ses camarades de lutte gardent de bons souvenirs de celle qu’ils appelaient affectueusement « sœur ». Selon une annonce du l’UPC-Manidem, elle incarne l’internationalisme anti-impérialiste en action.
Astrid Hélène Mack-Kit, allemande d’origine, a rencontré le Cameroun à travers son compagnon de vie, Samuel Mack Kit (décédé en 2013), militant et dirigeant de l’Upc durant l’essentiel de sa vie.
Astrid a participé aux côtés de générations entrées dans la lutte après l’assassinat d’Ernest Ouandié, dans la clandestinité en diaspora puis sur le territoire national, à la reconstruction de l’Union des populations du Cameroun. Toujours présente lors des vents mauvais comme lors des périodes glorieuses telles que le retour au pays des Upecistes contraints à l’exil par le premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo.
Elle a participé à tous les moments de la vie de l’Upc jusqu’au crépuscule de sa vie à presque 90 ans.
Après le décès de son compagnon de vie en 2013, elle avait décidé de rester au Cameroun et de se faire enterrer à ses côtés.
Astrid Hélène Mack-Kit est l’internationalisme incarné, sans frontière, avec des convictions, des choix de lutte pour la libération des peuples. Pour ses camarades, elle « entre au panthéon de nos combattants, qui ont donné leur vie pour la libération du Cameroun, de l’Afrique, de l’Humanité ».
Beaucoup de courage à la famille