By Après 14 mois passés dans la boîte sans réel état de service, le journaliste de « solution », qui jouissait de la totale confiance du promoteur de la chaîne, a fini par s’embourber.
Global LTV renaît progressivement de ses cendres. La chaîne de télévision du jeune milliardaire Emile Parfait Simb, pionnier de la crypto-monnaie en Afrique francophone, arrose désormais le globe terrestre à partir d’un satellite russe. Elle est également visualisable via les plateformes numériques.
Serein, derrière son bureau situé au premier étage du gigantesque immeuble de huit étages, qui abrite les entreprises de Simb Group à la rue Koloko à Bonapriso, ce mois de janvier 2024, le Directeur général de la chaîne, Paul Belmondo Ntep mijote quelque chose de grandiose pour les ménages africains. « Nous sommes dans une autre dimension. Vous le saurez dans les prochaines semaines », promet le manager et vieille connaissance de Morgan Palmer à Magic Fm (à Yaoundé). L’année dernière, le porteur d’affaires de la chaîne a été à l’origine de plusieurs maux visant à plomber le projet éditorial.
Dans un article publié le 16 janvier 2024 dans le journal en ligne La Voix du Koat, l’on apprenait que Morgan Palmer est en fuite depuis son éviction de la chaîne Global LTV suite à de nombreux détournements. « Le journaliste Morgan Palmer est toujours en fuite, mais la police vient de mettre la main sur la Toyota Prado de service qu’il avait pris la peine de vendre frauduleusement à 10 millions de francs CFA », affirme le média.
Droit de réponse
Le lendemain, dans un droit de réponse servi à la Directrice de publication de La Voix du Koat, qui aurait été rédigé depuis Neuilly sur Seine, en France, Morgan Palmer, dans un premier temps, nie tout en bloc. « Or, je conteste vivement ces allégations dans la mesure où je n’ai jamais été en fuite, étant donné la plainte pour escroquerie et abus de confiance que j’ai servi dès le 21 juin 2023 à monsieur Simb, au lendemain de son acte illégal qui avait consisté à envoyer des militaires fermer une entreprise, entravant la liberté de travail et générant un certain nombres d’abus. La PJ (Police judiciaire) de Douala peut attester que j’étais présent à toutes les auditions, instruites par le Procureur du TPI de Douala », se défend-t-il.
Concernant le véhicule en question, Morgan Palmer passe aux aveux complet dans son droit de réponse : « Pour ce qui est de sa vente, je l’ai bel et bien vendu. Et en accord avec Simb lui-même, alors qu’il se montrait incapable de me payer mes honoraires s’élevant à 568000 Euros ». Il affirme par ailleurs avoir reçu une procuration de son partenaire d’affaires pour liquider le véhicule. « Et en vendant le véhicule à 15000 Euros comme il me l’a lui-même proposé, la dette descendait à 553000 Euros », insiste-t-il.
Contre-vérités
Après avoir pris connaissance de la lettre de Morgan Palmer, Michel Bisai, gérant de SimbCity, filiale de Simb Group, propriétaire du véhicule Toyota Prado, va déconstruire les propos du journaliste de « solution ». A l’en croire, Morgan Palmer n’a reçu aucune procuration signée par Emile Parfait Simb. « Cette affirmation est fausse du moment où M. Morgan Palmer ne peut pas publier lui-même l’original de cette procuration. Celle fabriquée par lui pour vendre le véhicule Toyota Prado et irrégulière en la forme. D’ailleurs, c’est à l’exposé des irrégularités qui entachaient cette procuration que son acheteur a instantanément restitué ce véhicule qu’il a acheté à 10 millions de FCFA à M. Morgan Palmer tel qu’il ressort son acte de vente », recadre Michel Bissai.
En 14 mois de service à Douala, logé par Emile Parfait Simb « faute d’y avoir une maison », Morgan Palmer qui affirme être riche dans son droit de réponse à La Voix du Koat, « n’a pas d’état de service à Global LTV. Je le mets au défi de me contredire en mettant à votre disposition les marchés qu’il a pu apporter à Global LTV et pour lesquels il n’a pas reçu la contrepartie convenue…», écrit le gérant de SimbCity, non sans dénoncé l’opacité dans la gestion du budget de fonctionnement de la télévision, soit un montant de 50 millions de francs CFA et plusieurs autres fonds mis à la disposition de Morgan Palmer, sous les ordres du promoteur pour faire tourner la chaîne.
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