« Conserver les photographies afin de préserver la mémoire collective ». Tel est le thème retenu par le collectif JMP 2023, à l’occasion de la journée mondiale de la photographie célébrée le 19 août de chaque année. Elle a été adoptée en 1839, lorsque le gouvernement français a racheté le brevet d’invention pour l’offrir en cadeau à l’humanité. Cependant, dans le monde entier, ce n’est qu’en 2010 que des activités commencent réellement à être organisées dans ce sens-là.
Pendant les masters class le 19 août 2023 à Bali, Douala. Photo: LPA
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Mémoire collective: les professionnels de la photographie camerounaise outillés sur les techniques de conservation de leurs œuvres   

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C’était le samedi 19 août 2023 à l’occasion de la Journée mondiale de la photographie.

« Conserver les photographies afin de préserver la mémoire collective ». Tel est le thème retenu par le collectif JMP 2023, à l’occasion de la Journée mondiale de la photographie célébrée le 19 août de chaque année. Elle a été adoptée en 1839, lorsque le gouvernement français a racheté le brevet d’invention pour l’offrir en cadeau à l’humanité. Cependant, dans le monde entier, ce n’est qu’en 2010 que des activités commencent réellement à être organisées dans ce sens-là. Ici au Cameroun, c’est cette année que le collectif JMP 2023 s’y est intéressé. Raison pour laquelle il a organisé une série d’activités parmi lesquelles, une exposition photo qui s’est déroulée du 17 au 18 août 2023. Ce samedi 19 août, place aux conférences, débats et master class animés par des sommités de la photographie au Cameroun. Elles se sont déroulées au restaurant Le Bled, basé au quartier Bali, à Douala.

C’est dans une ambiance conviviale et joyeuse que s’est déroulé l’événement. Au panel, on avait Jean Jules Oumbe Tambo, président départemental du National Syndicate of Professional Photographers of Cameroon (Nasppcam) ; Euliane Paule Meubeukui, représentante de la délégation régionale de la communication-Littoral ; Orphée Noubissi, promoteur de Dokoti studio ; Laurier Nguemfouo, promoteur de Glau studios ; Alain Ngann, etc…

Pour sa présentation, Orphée Noubissi a servi à ses pairs des astuces pour se développer et vivre uniquement de la photographie. « Il est important dans un premier temps que le photographe se définisse. C’est-à-dire, qu’il soit spécialisé soit en photographie de mariage, soit de reportage ou encore d’espaces, etc… Ça va lui permettre de commencer quelque part et de maîtriser les aspects de cette photographie. Ensuite, il doit créer une marque solide. C’est-à-dire, avoir une marque qui soit reconnue, un portfolio pour présenter ses œuvres et être présent sur internet. Il est également important d’établir un réseau professionnel afin de se faire connaître. Il faut travailler sur ses offres et collaborer avec les autres. Enfin, c’est le marketing. Il faut savoir comment se vendre », explique-t-il.

Le rôle d’un photographe est d’immortaliser les souvenirs mais surtout de les conserver pour ses clients. S’exprimant sur la problématique, Laurier Nguemfouo a recommandé l’usage des nouvelles technologies, notamment le serveur Google Drive. Pour lui, « C’est un excellent outil de sauvegarde. Vous pouvez filmer des clients, conserver leurs photos et les leur restituer des années plus tard s’ils ont eu à les perdre entre-temps », dit-il.

La première édition de la journée mondiale de la photographie à Douala, s’est soldée dimanche 20 août 2023, par un match amical de football opposant Mutualité photographe et l’association Amis de Foot au stade Terkokam de Bonamoussadi, Douala V.

Ilona Nguimatsia, stagiaire

 

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