Il abandonne les bancs en classe de seconde pour se consacrer entièrement à la musique, sa passion. Un don qui brûle en lui depuis son jeune âge. Malgré l’opposition de sa famille, Méji a suivi son chemin.
Méji pendant un tournage. Crédit photo: Facebook de l'artiste
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Méji : à 24 ans, l’artiste musicien camerounais vise les cimes

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Il abandonne les bancs en classe de seconde pour se consacrer entièrement à la musique, sa passion. Un don qui brûle en lui depuis son jeune âge. Malgré l’opposition de sa famille, Méji a suivi son chemin.

Il est originaire de la région de l’Ouest du Cameroun, plus précisément de Bakassa, un petit village situé dans le département du Haut-Nkam. Son amour pour le chant n’est pas un fait du hasard car issu d’une famille de chanteurs. « Je ne suis pas allé à l’école pour apprendre à chanter. J’ai grandi avec mes parents qui faisaient de la musique.  Donc, j’ai grandi dans la musique. Puisque mon père était maître de chœur à la chorale  » Sainte famille  » de New-Bell, j’y allais depuis tout petit. C’est là-bas que j’ai fait ma première et dernière chorale », se souvient Cédric Walter Choudja dit Méji.

Une expérience qui lui a permis de « connaître mon timbre vocal et travailler mon oreille musicale », ajoute-t-il. Il fait écouter ses premières notes de musique à ses parents. A l’époque, sa mère était chanteuse d’opéra. Après trois années d’apprentissage, Méji devient « très dynamique sur le solfège et le jeu de guitare », peut-on lire dans son dossier artistique.

Avec ces petits atouts déjà cumulés, il lui fallait par la suite exprimer sa puissance vocale. Pour se faire, Cédric Walter Choudja intègre le collectif des chanteurs du Collège évangélique de New-Bell, où il passera trois ans.

Durant cette période, il fera la rencontre de quelques grands noms de la musique camerounaise notamment Henry Dikongue, Henry Njoh, Tony Nobody, Nicole Mara, Annie Anzouer, etc.  Cédric Walter décide d’embrasser le monde professionnel.  Les raisons qui motivent sa décision finale sont entre autres son manque d’intérêt pour les études. « Je viens d’une famille modeste. On a beaucoup galéré. L’école n’était pas ma chose. J’avais un génie en moi qu’il fallait réveiller. Si j’ai arrêté les études en classe de seconde, c’était premièrement parce que j’avais des problèmes de vision. Je ne voyais pas bien au tableau et quand j’insistais ça me mettait mal à l’aise. Deuxièmement, j’ai des petits frères et sœurs. Moi j’avais déjà atteint un âge où je pouvais me battre seul. Donc, j’ai vu qu’il fallait que je laisse juste aux parents la responsabilité des enfants », se justifie-t-il.

« Ça n’a pas été facile avec la famille, poursuit-il,  mais je savais dans quoi je m’embarquais. Je me suis toujours dit que si j’ai ce don de vraiment chanter et de bien le faire, pourquoi ne pas l’exploiter pour non seulement vivre de ça, mais aussi que ce soit ça qui fasse ma vie. Parce que je me sens plus à l’aise et plus vivant quand je chante. C’est ça qui donne un sens à ma vie ».

Parcours

Des concours de chants à la réalisation d’un EP, en passant par un single, Méji se rapproche peu à peu du succès. En 2018, il est finaliste du concours de chant « King and Queens ». Il a été choriste à l’apéro concert de Share’on tenu à l’Institut français du Cameroun, antenne de Douala en 2019. En 2021, il est finaliste du concours Mutzig Star organisé par Boissons du Cameroun. En 2022, Cédric Walter Ngouabeu Choudja participe au Festival international Afro Poltain comme choriste auprès des artistes Mabelle Fa, Nda Chi…

En termes de discographie, le jeune artiste de 24 ans compte à son actif un single (Back au Letch), sorti le 20 octobre 2023 et un EP de 6 titres baptisé « I am Here », sorti le 28 mai 2024.

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