304 produits de 25 entreprises du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo, du Gabon et de la Guinée Equatoriale, ont eu leur ticket d’accès à la libre circulation dans la sous-région Afrique centrale (Cemac) le 24 février. Leurs dossiers de demande d’agrément ont été examinés et adoptés par les experts du Comité régional de l’origine. Ils viennent ainsi se greffer aux 322 autres produits agréés sur les rayons des Etats membres. Ce qui porte le nombre de produits agrées au tarif préférentiel à 626. Mais la Commission de la Cemac veut arrondir le chiffre à 1000 d’ici décembre 2020.
Une ambition réalisable pour le commissaire en charge du département du marché commun au sein de la Commission, Michel Niama. L’économiste a coordonné les travaux du Comité régional de l’origine à Douala, sous le regard bienveillant du Pr Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la Cemac.
Ces assises ont permis de comprendre l’urgence de consommer le « made in Cemac ».
Les experts prescrivent généralement la consommation des produits agro-alimentaires issus des entreprises locales. Ils s’accordent à dire qu’ils sont plus nutritifs et moins exposés aux dangers chimiques, contrairement à ceux issus des importations. Pour des raisons de santé, il est recommandé de consommer bio, qui ne subit pas des transformations douteuses, comme la plupart des boites de conserves qui pullulent nos rues.
Avec un vaste marché de 54 millions de consommateurs, les entreprises de la Cemac ont du pain sur la planche. Une mine d’or qui souffre malheureusement d’un « déficit alimentaire de près de 2000 milliards pour nos six Etats. Plus de 800 milliards pour les seuls produits canins, 400 milliards pour les viandes bovines et ovines », regrette le commissaire Michel Niama qui pense que ces insuffisances annuelles peuvent être éradiquées grâce à une réelle solidarité entre les Etats de la Cemac.
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