By Au Cameroun, la courbe vertigineuse de contaminations au Covid-19 préoccupe plus que jamais les pouvoirs publics et les créateurs de richesse.
En l’espace de deux semaines, du 17 mars 2020 au 1er avril 2020, le nombre de cas testés positifs au coronavirus est passé de 10 à 284. L’information a filtré lors de la réunion par video-conference du comité de suivi et d’évaluation du plan gouvernemental de risposte contre le coronavirus tenue récemment à Yaoundé.
Yaoundé, une métropole qui constitue désormais un foyer de la pandémie, inquiète et préoccupe, même dans les milieux des opérateurs économiques.
C’est ainsi que certains patrons d’entreprise à l’instar de Françoise Puene dit »Mamy Nyanga » ont entrepris de poser des actes eco-citoyens pour inciter les populations à respecter les mesures hygiénique édictées par le ministère de la Santé publique et l’Organisation mondiale de la santé.
Cette native de Banka dans le haut-nkam à l’Ouest du Cameroun a fait installer cinq points de lavage des mains dans la capitale politique camerounaise.
Que se soit à l’entrée de l’agence de voyage « avenir du Noun » au quartier Manguier, à Nkomkana en face de l’immeuble Mavabo ou encore à Simbock à la mosquée de l’école de guerre, au rond point Longkak , entrée Nkoteton à proximité de la boulangerie et à la briqueterie près de la mosquée Assalam, marché des tissus. Les habitants peuvent se laver régulièrement les mains et éviter de contracter le virus.
Françoise Puene, cette phylantrope espère ainsi apporter modestement sa contribution à l’élan de solidarité lancé par le chef de l’État, Paul Biya. Le président de la République du Cameroun vient de créer un fonds spécial de solidarité nationale doté d’un montant initial de 1.000.000.000 de francs CFA pour lutter contre la nouvelle faucheuse. Le coronavirus.
Comments