Une foire des fruits de mer organisée par l’Association nationale des exploitants des produits de pêche et activités assimilées du Cameroun (Anepac) s’ouvre le mois prochain au Stade Camtel de Bepanda, dans la capitale économique.
En cette veille des fêtes de fin d’année, le père Noël visitera les ménages de la capitale économique camerounaise du 18 décembre 2023 au 2 janvier 2024. Ce sera dans le cadre de la première édition de la Foire aux produits halieutiques et activités assimilées du Cameroun (Fophaac). Initié par l’Association nationale des exploitants des produits de pêche et activités assimilées du Cameroun (Anepac), ce rendez-vous vise à « alléger le panier de la ménagère pendant les fêtes de Noël et de nouvel an. Nous aimerions que chaque ménage ait du bon poisson à bas prix. Un poisson qui n’est pas malade, un poisson qui se porte bien », rassure Richard Félicité Njoh Ngouba, président de l’Anepac depuis six mois.
S’il garde le mystère sur les tarifs qui sont appliqués à la foire, le leader associatif et son équipe promettent de mettre à la disposition des consommateurs du poisson frais en qualité et en quantité suffisante. Plusieurs campements de Douala, Kribi, Limbé,…sont en train d’être mobilisés pour la cause. En dehors des campements, plusieurs structures opérant dans la pêche semi-industrielle feront partie des exposants. Spécialement pour cette foire, « les grossistes, semi-grossistes et détaillants vont sauter pour permettre aux pêcheurs de venir directement vendre leurs poissons aux ménagères. »
Opérateurs véreux
Le site de l’évènement abritera deux cent stands sur lesquels seront marqués les prix du poisson fixés par l’association. « Nous organisons aussi cette foire pour passer un message aux pouvoirs publics qui sont tous conviés. En janvier, à la fin de la foire, nous allons produire un rapport dans lequel nous présenterons le bilan de nos six mois d’activités à la tête de l’Anepac ; ce que nous avons déjà pu faire et quelles sont les difficultés que nous avons rencontrées pour que les pouvoirs nous viennent en aide », explique Richard Félicité Njoh Ngouba. Ce dernier fustige les opérateurs véreux qui « rendent la vie difficile à la population camerounaise » en augmentant les prix des aliments. « Ce n’est pas seulement au niveau des produits halieutiques, c’est dans tous les secteurs. »
A l’en croire, la filière est contrôlée à 70% au Cameroun par des étrangers, régulièrement cités dans la pêche illicite.
D.N.
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