By Dans son traditionnel coup de gueule sur le plateau de « Grand Format », magazine dédié aux journalistes diffusé tous les samedis sur les antennes de radio Equinoxe, Albert Anatole Ayissi, Directeur de publication de « Le Cactus », a fait savoir aux auditeurs le 3 février dernier que certains hôpitaux de la capitale économique camerounaise n’admettaient pas que les personnes vaccinées contre le coronavirus fassent des transfusions sanguines.
Journaliste d’investigation à la réputation établie, Albert Anatole Ayissi ne badine pas quand il s’agit des sujets d’intérêt commun. Ce samedi 3 février 2024, il dénonce un phénomène observé dans certaines structures sanitaires de la capitale économique camerounaise. Dans son traditionnel coup de gueule dans le programme « Grand Format » animé tous les samedis entre 12h30 et 14h, sur les antennes de la radio Equinoxe par Pierre Laverdure Ombang, le Directeur de publication du mensuel « Le Cactus » apprend, sans révéler leur identité, que plusieurs hôpitaux de Douala écartent de façon systématique toute personne vaccinée contre le Covid-19 pendant les opérations de transfusion sanguine, sous prétexte que leur sang serait « souillé ».
Le Cameroun a lancé sa campagne nationale de vaccination contre le Covid-19 le 12 avril 2021. Plusieurs millions de personnes auraient été vaccinées selon le ministère de la Santé publique, qui ne communique cependant pas sur les effets indésirables des multiples vaccins contre le Covid-19 mis en circulation au Cameroun.
Approché, le responsable de la communication du ministère dirigé par Manaouda Malachie bat en brèche les dénonciations portées par Albert Anatole Ayissi. Selon Clavère Nken, le sang des personnes vaccinées contre le Covid-19 ne présente aucune « impureté ». Ce sang n’a « aucun souci », affirme-t-il. Même son de cloche à Laquintinie, l’un des plus grands hôpitaux de la ville de Douala, où une spécialiste du département de biologie clinique dit qu’il est possible pour une personne vaccinée contre le Covid de faire don de son sang à un patient non vacciné dans le besoin. « Avant, il y avait ajournement avant don de sang, mais certains ne recommandent plus d’ajourner pour donner du sang », explique cette experte de la médecine moderne qui a souhaité garder l’anonymat.
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