Journaliste et directeur de la publication « Week-Infos », un tabloïd paraissant dans la ville de Douala, au Cameroun, Léopold Chamberlin Chendjou est également à la tête d’un cabinet en intelligence économique et consultant au Groupement Inter-patronal du Cameroun (Gicam). Il s’est lancé depuis quelques jours, dans une campagne digitale baptisée «#FECAFOOT : TOUCHE PAS A ETO’O». Dans cet entretien accordé à La Plume de l’Aigle, il explique le bien-fondé de cette mobilisation.
Léopold Chamberlin Chendjou : «l’initiative consiste à recueillir 1 000 000 de signatures en faveur de Samuel Eto’o dans tout le Cameroun»
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Léopold Chamberlin Chendjou : «l’initiative consiste à recueillir 1 000 000 de signatures en faveur de Samuel Eto’o dans tout le Cameroun»

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Journaliste et directeur de la publication « Week-Infos », un tabloïd paraissant dans la ville de Douala, au Cameroun, Léopold Chamberlin Chendjou est également à la tête d’un cabinet en intelligence économique et consultant au Groupement Inter-patronal du Cameroun (Gicam). Il s’est lancé depuis quelques jours, dans une campagne digitale baptisée «#FECAFOOT : TOUCHE PAS A ETO’O». Dans cet entretien accordé à La Plume de l’Aigle, il explique le bien-fondé de cette mobilisation.

Vous avez lancé, il y a quelques jours, le mouvement «#FECAFOOT : TOUCHE PAS A ETO’O FILS». De quoi s’agit-il concrètement? 

Notre instinct de journaliste nous a poussés à nous intéresser à un échange intéressant entre des jeunes férus du football. Et il en est ressorti que les Lions Indomptables ont un bel avenir sous la férule de l’actuel président de la Fédération Camerounaise de football (Fecafoot).

Sauf qu’il ne nous a pas aussi échappé une certaine inquiétude de ces jeunes-là quant à l’avenir même de Samuel Eto’o à la tête de la Fecafoot. Ce qui nous a alors poussé à réfléchir sur ce que nous pouvons développer en terme de mobilisation pour dire aux personnes qui veulent voir Eto’o échouer ou partir de la Fecafoot que l’opinion vous observe. Alors le hashtag « #FECAFOOT : TOUCHE PAS ETO’O FILS» vise donc à dire à ceux-là, faites attention. Eto’o est l’avenir de cette équipe des Lions Indomptables. Et si vous vous attaquez à lui, vous aurez à faire au peuple camerounais. 1 000 000 de signatures sont dont nécessaires pour attirer l’attention des uns et des autres.

Pour vous, Samuel Eto’o est-il exempt de tout reproche à la Fecafoot ? 

Là n’est pas le problème. Personne de nous n’a que de qualités. Eto’o Fils en a, nous tous nous en avons. Mais sincèrement, nous constatons que depuis le 21 décembre 2021, quelque chose bouge dans le domaine du football au Cameroun. On n’a pas entendu parler de primes pendant une CAN, on a des stades qui sont annoncés, on voit un peu plus clair la gestion de la Fecafoot, on voit un président plus disponible, plus accessible, jouant à merveille son  rôle de représentation. C’est ce que nous retenons pour le moment. Vraiment parler des défauts et des qualités d’Eto’o fils, ce n’est pas cela qui nous intéresse.

Selon vous, que faut-il faire pour que le football camerounais retrouve ses lettres de noblesse? 

Pour dire simplement : le football c’est une combinaison de plusieurs interactions. Si chacun joue à merveille sa partition, le football va retrouver ses lettres de noblesse. On parle de Eto’o Fils. C’est justement parce qu’en tant que nouveau président de la Fecafoot, il fait ce qu’il a à faire. Et les résultats sont éloquents.

Pour sortir de notre entretien, vous pensez que Samuel Eto’o est bien entouré à la Fecafoot ?

Qui suis-je pour apprécier les compétences de l’équipe qui entoure Samuel Eto’o ? Non je pense sincèrement que s’il est excellent, il ne peut s’entourer que des personnes nanties de ces qualités. Pour le moment, je crois que Eto’o Fils est en train de constituer sa ‘’task force’’, et moi personnellement je lui fais confiance.

Pour revenir à notre initiative, je rappelle que cela va consister à recueillir 1000 000 de signatures dans tout le Cameroun. Tous ceux qui soutiennent Eto’o fils participeront à cette initiative.

Entretien mené par Simon Keng

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