En quête de souveraineté dans tous les domaines, le continent africain reste dominé par les géants américains des technologies (Facebook, X, Instagram…). Le lancement prochain d’Afree, un réseau social panafricaniste qui donne la possibilité à ses utilisateurs de diffuser leur narratif sans les contraintes algorithmiques limitant leur portée, peut-il permettre d’inverser la donne ?
Afree, diminutif d’Afrique, sera présenté au grand public le 29 juin 2024 à Douala. Conçu par de jeunes camerounais, ce nouveau réseau social, qui permet aux internautes de créer un compte en quelques étapes, « incarne une Afrique libre et connectée, sans restrictions algorithmiques qui entravent l’activité organique », explique Durand Biyong, responsable de la communication chez Kindak Advys Sarl.
Selon ses concepteurs, Afree a été créé spécialement pour répondre aux besoins du continent africain. La particularité de ce réseau social qui peut contenir un nombre illimité d’utilisateurs, « réside dans son innovation et sa simplicité d’utilisation, offrant des fonctionnalités uniques telles que la possibilité de lancer des conférences et de partager des écrans », ajoute le porte-parole de l’entreprise au cœur de cette innovation technologique.
Stockage des données
Afree est présenté comme un réseau panafricaniste, qui se traduit par une connectivité sans frontières géographiques, permettant aux Africains de diffuser leur narratif sans les contraintes algorithmiques limitant leur portée. « Les données de ses abonnés seront stockées de manière sécurisée et confidentielle, avec des mesures de protection adéquates pour garantir la confidentialité des utilisateurs », rassure Durand Biyong, sans toutefois dévoiler le continent qui héberge les données des utilisateurs.
En plus de permettre à tous les internautes africains de se connecter librement sur la plateforme, la création d’Afree est motivée par une collaboration entre entreprises et universités. Le réseau, selon le chargé de la communication, offre aux « utilisateurs la possibilité de se connecter directement avec les entreprises ».
La plateforme veut faire partie du quotidien des Africains. Contrairement à plusieurs réseaux sociaux créés sur le continent par des Africains et qui sombrent dans l’oubli, les dirigeants de la plateforme misent sur la différenciation et la correction des erreurs de leurs prédécesseurs. Ils affirment avoir mené une analyse ‘’approfondie’’ qui leur a permis d’identifier les lacunes à combler pour offrir une expérience utilisateur inégalée.
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