By Il sera dévoilé lors de la 8e session du Comité sous régional de la statistique prévu du 07 au 08 mars 2022 à Douala-Cameroun.
Les directeurs généraux des Instituts nationaux de la statistique des pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) se réunissent du 7 au 8 mars 2022 dans la capitale économique. Cette session est consacrée au lancement officiel du Programme statistique de la Cemac (Stat-Cemac 2021-30) et à la mise en œuvre du plan triennal dudit programme sur la période 2022-2024.
Adopté par les chefs d’Etat lors de leur sommet extraordinaire du 18 août 2021, le Stat-Cemac constitue le cadre de référence des activités statistiques de la Communauté sur la période 2021-2030. Ce programme est arrimé à la Stratégie pour l’harmonisation de la statistique en Afrique (SHaSA 2) de l’Union Africaine et à la Charte Africaine de la Statistique. Sa vision est de mettre en place «un système statistique performant qui génère des informations statistiques fiables, harmonisées, disponibles à temps, couvrant toutes les dimensions du développement et de l’intégration politique, économique, sociale, environnementale et culturelle de la Cemac», rapporte le communiqué annonçant les travaux de Douala.
Il est, poursuit la note, bâti autour de quatre axes stratégiques, onze objectifs opérationnels comportant chacun des résultats à atteindre et des activités à mener. Ses axes stratégiques sont : «Amélioration de la production des statistiques de qualité sous régionale ; coordination de la production des statistiques de qualité de la sous-région ; développement des capacités institutionnelles durables du système statistique sous régional ; promotion d’une culture de politique et de prise de décisions de qualité ».
Le coût total de Stat-Cemac est estimé à 63,611 milliards de FCFA soit 96,974 millions d’euros répartis sur dix ans. La Plume de l’Aigle apprend que «40% de ce coût sera mobilisé par les États membres et la Commission de la Cemac sur la durée du programme. La mobilisation des financements complémentaires se fera auprès des partenaires technique et financier.»
Didier Ndengue
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